FICHE ELEVAGE

DUQUE de VERAGUA (XVe)

Plan : 01.01



Le toro ici en exergue, ensabanado, mosqueado, capirote et botinero, a été lidé à Valencia en 1912. Son armure est plutôt importante pour un veragua. Cet autre, lidié en 1913, est davantage conforme au type veragua.

En 1910, l'élevage VERAGUA et le titre de Duc passent de Cristóbal COLÓN de la CERDA, XIVe duc de VERAGUA, à son fils Cristóbal COLOMB y AGUILERA, XVe duc de VERAGUA (1878–1936). Le fer Veragua et l'encaste veragua restent évidemment les mêmes.
La ganadería de Cristóbal COLÓN restera sous sa direction pendant 17 ans, mais davantage par tradition familiale que par goût. Cela ne l’empêche pourtant pas d'oeuvrer avec un excellent savoir-faire. Il maintient les principes de reproduction et d’élevage de ses père et grand-père. À son époque, il se vend plus de toros de VERAGUA que jamais. Il s’en vend même de plus en plus. Les fameux veragüeños courent toujours en tête de tous les autres : témoin ce petit tableau.
La ganadería est présentée à Madrid le 17 septembre 1911.
On notera que, le 27 avril 1924 à Nîmes, "NACIONAL I", MAERA et "NACIONAL II" toréent 6 toros de VERAGUA dont voici la photo (prise à l'ancien corral du Boulevard Natoire, derrière la gare).
Mais la vie et les temps changent...

L'obligation du peto
À partir de 1926, après en avoir vérifié l’efficacité chez VERAGUA lors d’un tentadero, le chef du gouvernement, Miguel PRIMO de RIVERA, crée une commission en vue de l’adoption du peto (caparaçon) pour les chevaux des picadors. Au nom des ganaderos aussi bien que par conviction personnelle, le XVe duc de VERAGUA et les picadors s’y opposent : ils y voient –à juste titre !- la fin de leur grandeur passée. Hemingway l’a bien capté, lui aussi, lorsqu’il écrit, en 1932, dans Mort dans l’après-midi : "Avec le peto, c’est la décadence du toro qui commence". Mais les temps changent : le public apprécie de moins en moins la mort de quelque 6.000 (!) chevaux par temporada dans les arènes... et de plus en plus la faena de muleta, qui ne cesse de s'allonger et de prendre du relief, surtout depuis Juan BELMONTE et JOSELITO. De plus, argument incontestable, on manque de chevaux. Cette gravure ancienne exprime parfaitement le dilemne !
Le 7 février 1928, l’usage du peto protégeant entièrement le cheval devient obligatoire. Effectivement, cette protection lui permet de résister à la poussée du toro, sans se faire "trouer" et catapulter. Le picador peut piquer plus longtemps et fatiguer le toro à moindres frais. Il y a besoin de moins de "rencontres", et donc de moins capotazos pour "quitter" le toro puis le remettre en suerte : tant de gagné pour la faena de muleta. Les piques, les quites pour sortir le toro du cheval, et les banderilles sont laissés aux subalternes. La faena du matador devient le principal… Or c’est justement le point faible des veragua ! Les braves s’éteignent vite après le piques. Quant aux mansos, ils n’offrent guère de possibilités.

Le drame de Manuel GRANERO et son impact
Mais quand ça ne veut pas tourner rond, ça ne tourne pas rond… Le 7 mai 1922, il se produit un drame aux arènes de la Carretera de Aragón, à Madrid. Il est très probable que cette tragédie ait marqué la perception de la corrida qu’avait le XVe duc de VERAGUA. Ce jour-là sont lidiés 3 toros de ses toros et 3 autres du marquis d’ALBASERRADA [sans doute venant de lui... car Hipólito de QUERALT y FERNÁNDEZ-MAQUIEIRA (1868-1919), XIIe marqués de ALBASERRADA, est déjà mort, et sa ganadería est divisée à partir de 1920]. Au cartel, Juan Luís de la ROSA, Manuel GRANERO VALLS -grande espérance de sa génération, qui va confirmer son alternative et que l’on considère comme le successeur de JOSELITO mort en 1920- et Marcial LALANDA.
Revient au Valencien GRANERO, vêtu de noir et or, la lidia du 5e toro, "POCAPENA", un veragua cárdeno oscuro. Il s’avère puissant et collant, nerveux : 4 chutes de picador pour 4 piques. Il voit probablement mal. Pendant le toreo de muleta, "POCAPENA" accroche Manuel GRANERO à la cuisse : à terre, il se protège la tête et reste immobile… le toro le regarde un instant… puis, avant que quelqu’un ne puisse faire le quite, il lui décoche un coup de tête (derrote) qui l’envoie s’écraser contre l’estribo. Le toro se précipite sur lui et lui envoie de nouveau un coup de tête (derrote) : la corne pénètre dans son œil droit, entrainant une destruction du côté droit de son visage et de son crâne. Mort immédiate. Il faudra un long moment pour que le toro laisse le torero et suive une cape, celle de Martial LALANDA en l’occurence. Une émotion indescriptible s’empare du public… Martial LALANDA en finit avec le toro. La corrida est arrêtée. Obsèques impressionnantes suivies par une immense foule…
Comme il a coutume de le faire quand ses toros sont lidiés à Madrid, le duc est présent aux arènes, ce 7 mai. Il est tellement impressionné par l’événement qu’il doit sortir. Le 9 mai, une foule impressionnante accompagne le cercueil de GRANERO depuis la chapelle ardente des arènes jusqu’à la gare d’Atocha, où un train va le transporter jusqu’à sa ville natale de Valencia. Le duc se doit de faire partie du cortège en tant que président de l’UCTL (Unión de Criadores de Toros de Lidia) ; mais il se trouve tellement affecté qu’il ne peut s'y rendre. Il suspend la tienta prévue chez lui ce jour-là, et donne l’ordre de ne plus jamais vendre aucun toro frère de "POCAPENA".

L'émergence de temps nouveaux
Il y a aussi tout un contexte. Les temps sont devenus difficiles. Déjà, le nombre des ganaderías braves a proliféré, passant d’une dizaine fin XVIIe siècle à 48 en 1879, et à plus de 82 en 1910, lorsque Cristóbal COLÓN y AGUILERA prend en charge la ganadería VERAGUA. L’offre se multipliant, il est maintenant bien plus facile pour les deux toreros vedettes d’éviter les ganaderías qui ne leur plaisent pas : à savoir, les indiscutables JOSELITO et BELMONTE, que le public désire voir quels que soient les toros auxquels ils sont confrontés.
L’encaste vistahermosa, qui se prête beaucoup mieux à des faenas plus longues, est en train de prendre le dessus : tandis qu’après des piques spectaculaires, le toro veragüeño se défend, celui de vistahermosa se grandit… Ce qui avait commencé avec GUERRITA (matador de 1887 à 1899) ne fait que croître… Ne dit-on pas -le mundillo n'est guère avare de "vacheries"- que le pauvre GRANERO a été victime d’un toro manso qu’il essayait tout de même de toréer près des barrières au lieu de le liquider, et qui l’a serré ?...

Le rapport des forces s'inverse
L’histoire mérite d’être contée.
Discrètement, quand son pouvoir est devenu absolu, JOSELITO écarte les veraguas de son chemin, au profit de leurs rivaux vistahermosa. Habile, il fait en sorte de ménager la susceptibilité du duc de VERAGUA, dont l’influence reste grande. Le 1er octobre 1912, il confirme son alternative à Madrid avec "CIERVO", jabonero claro, rizado (frontal frisé), de VERAGUA : il n’a rien de facile ! JOSELITO ne peut lui donner que 8 passes et une estocade trasera (en arrière). Quant à son second, arrêté et bronco (bagarreur, désordonné), il l’exécute en 3 minutes. Le bilan est éloquent. Toutefois, 1 an plus tard, aux fêtes du Pilar à Saragosse, le 11 octobre 1913, JOSELITO lidie 6 excellents veraguas avec lesquels il triomphe en grande. Et quelques jours plus tôt,le 2 octobre 1913, il avait aussi toréé des Veragua à Barcelone (avec succès ???...) en compagnie de son frère aîné GALLO et de BIENVENIDA. Alors ?…
Alors JOSELITO promeut partout la construction d’arènes dites "monumentales" qui permettront d’offrir au public davantage de billets à des prix plus accessibles. Or pour l’inauguration de la nouvelle "Plaza monumental" de Barcelone, le 12 avril 1914, on a choisi 8 toros de VERAGUA. Certes, mais... JOSELITO ne se propose pas !
Le jour suivant, 13 avril 1914, à Murcie, un toro de VERAGUA inflige à BELMONTE une monumentale rouste qui lui fait perdre les 2 premières corridas de la grande feria de Séville et remet ainsi en cause sa confrontation avec JOSELITO. Il ne réapparaît que le 21 avril, devant les miuras des Hijos de Eduardo MIURA (Antonio II et José MIURA HONTORIA). Désormais, suivant les conseils et l’exemple de son compère JOSELITO, il écartera de son chemin les toros ducales. Mais en finesse...
Malgré tout, le veto déguisé des 2 grands toreros de l’époque contre les veraguas apparaît en pleine lumière en novembre 1915, lorsque l’empresa de Madrid propose de remplacer 3 toros des Herederos de Vicente MARTÍNEZ par 3 de VERAGUA : Vicente PASTOR et Juan BELMONTE s’y opposent. Représailles : dès le lendemain matin, le bureau exécutif de l’UCTL –dont le président n’est autre que le duc de VERAGUA lui-même- décide à son tour de boycotter les 2 matadors. C’est le pleito (litige) de los veraguas. Il suit de peu le pleito (litige) de los miuras (1908). La bombe éclate ; et l’affaire s’envenime quand on organise un banquet à Madrid pour rétablir l’honneur du duc. On y accuse les toreros de vouloir lidier des toros jeunes, petits. Dans l’euphorie des agapes, les ganaderos font front commun face aux empresas afin de mettre fin aux procédés des coupables, les toreros.
Mais c’est JOSELITO, apparemment en infériorité devant le bloc des grands ganaderos, qui va avoir le dernier mot, non sans finesse. Il se solidarise avec son ami BELMONTE et demande à son autre ami Eduardo MIURA de calmer les ganaderos, sinon ils devront tous deux... s’opposer à lui ! On parvient à un accord : BELMONTE et PASTOR s’engagent par écrit à lidier les toros de n’importe quelle ganadería membre de l’UCTL. En plus, JOSELITO et BELMONTE proposent de s’affonter en mano a mano à la corrida la plus sérieuse du duc de VERAGUA… ce qu’ils ne feront évidemment jamais !
Reste à mettre fin à l’affaire et à sauver l’honneur de tout le monde. On déclare à la presse que c’est l’autorité compétente (qui donc ? L’empresa ?...) qui s’est opposée au changement des toros de MARTÍNEZ par ceux de VERAGUA, et non les toreros. Conflits et diplomatie taurins ne datent pas d’hier…
En octobre 1917, JOSELITO fait quand même un geste : il achève sa temporada (103 corridas !) en tuant seul 6 toros de VERAGUA à Málaga. Réconciliation diplomatique ? Pas dans l’esprit du torero : il projette déjà d’acheter la ganadería de la Marquesa de TAMARÓN (elle aboutira finalement entre les mains du Conde de la CORTE).

L'ascension de la caste vistahermosa
Le pleito marque le triomphe de la caste vistahermosa. En fait, elle a déjà gagné la partie. JOSELITO [que l’aficion torista actuelle adule et encense… non sans raison !] en est dans une grande mesure le responsable. Il incite les ganaderos qui ont de la caste vazqueña à opter pour les vistahermosa. Dans toute sa carrière, il n’aura lidié que 43 veraguas. Et quand, en 1919, il achète la ganadería vazqueña des Herederos de BENJUMEA (2), ce n’est que pour... tout envoyer à l’abattoir, mise à part la vente de quelques lots. Serait-ce en raison du choc qu’a été pour lui la mort de sa mère ?… Possible. Mais sa motivation de fond, qu’il ne craint pas d’invoquer, est que "Le toro vazqueño est davantage pour le public que pour le torero." Un propos qui n'a pas fini d'inspirer les milieux taurins...

Chercher à comprendre avant de juger
Si l’on veut comprendre ce qui se passe, plutôt que de brandir des jugements à l'emporte-pièce ou de se voiler la face, il convient de se rendre compte de la genèse de la tension, maintenant archi-séculaire, entre toristas et toreristas qui a sonné le déclin des fameux veraguas.
Redisons-le : spectaculaire aux piques, le veragua ne favorise pas les faenas. Or la mentalité du torero change. Les maestros anciens, que leur fierté poussait à se confronter aux adversaires les plus durs et les plus grands afin de prouver leur courage, disparaissent au bénéfice d'une autre génération de toreros désireux d’imposer la nouvelle esthétique du toreo moderne : celle qu'ont forgée JOSELITO et BELMONTE. Une évolution qui est en harmonie avec les goûts du public. Il y faut des toros différents. Non pas plus mauvais, mais différents.
C’est un XVe duc de VERAGUA assez déçu qui confie un jour au grand journaliste taurin et essayiste Gregorio CORROCHANO (1882-1961) : "Je crois que désormais, le public se limitera à apprécier la faena des toreros et que, pour lui, la corrida va se réduire à ça. Dans ce contexte, même en nourrissant les toros avec les produits cultivés sur la finca, la ganadería est une affaire ruineuse. Mon grand-père [le XIIIe duc] vendait ses toros 1.000 pesetas chacun, et moi je les vends 1.250. Je continue par tradition familiale et par aficion. Si c’était seulement par intérêt, pas un jour de plus. En dépit des circonstances et des nouvelles charges, quelques toros rappellent aux gens ce que furent les veraguas d’autrefois…" Nostalgie !... Nostalgie !...
Par dessus le marché, le 20 mai 1920 à Talavera de la Reina (Tolède), le toro "BAILADOR", de la Viuda de ORTEGA (Josefa CORROCHANO) tue JOSELITO d’un coup de corne dans le ventre. Cette ganadería, certes de second plan, ne s'était pas moins créée avec quelque 50 vaches veragüeñas... du XIVe duc de VERAGUA (1909-1910) et, en 1914 (ou peu après), avec le semental pur santacoloma de Dionisio PELÁEZ appelé "CANASTILLO", N°40, negro mulato, marqué du prestigieux fer et de la señal du Conde de SANTA COLOMA. Par chance, si l'on peut dire, voici les photos de la famille : la mère : "BAILADORA"... puis le père : "CANASTILLO"... et enfin le fils : "BAILADOR" ; avec, en outre, l'affiche de la course. Or à peine l’aficion remise de la tragédie de Talavera, voici que se produit celle de Manuel GRANERO à Madrid (7 mai 1922).
Cette double tragédie consacre le déclin de l'encaste veragua. Les toreros modestes seront désormais les seuls à les toréer… Mais ces événements ne sont que l’occasion du déclin. La cause réelle est beaucoup plus profonde : il s’agit d’une mutation culturelle de la société. Il y a sans doute des leçons à en tirer à propos de la mutation écolo-animaliste de notre temps...

Comment résister à un tsunami culturel ?...
Fin 1927, quelques mois avant l’adoption effective du peto qu’il sait imminente, pressentant que le spectacle taurin va profondément changer de nature et que la grandeur de ses toros n’y survivra pas, Cristóbal COLÓN de la CERDA, XVe duc de VERGUA, fait frémir le monde taurin : "Le Duc de VERAGUA a vendu la ganadería !"
Ainsi, on comprend mieux la décision du XVe duc de VERAGUA qui décide de céder son ancienne et désormais traditionnelle ganadería de toros bravos, ainsi que son fer, à Manuel MARTÍN ALONSO -qui se trouve être le grand père maternel des actuels frères LOZANO-, un voisin d’Alameda de la Sagra (Toledo), maquignon (tratante) à Alameda. La transaction officielle est du 28 janvier 1928 ; la quantité de bétail s’élève à 1.137 têtes ; le prix est d’1 million de pesetas.
Existait-il un autre choix pertinent?...


Les événements


Date : le 01/11/1910
Date : entre 1910 et 1920
  • Cession de bétail :
    L'élevage DUQUE de VERAGUA (XVe) vend à l'élevage jmnz_bltr 1 etalons (encaste veragua).
    Romualdo JIMÉNEZ BELTRÁN cherche à améliorer son élevage avec 1 semental (plusieurs ???) veragua du XVe duc de VERAGUA.

  • Cession de bétail :
    L'élevage DUQUE de VERAGUA (XVe) vend à l'élevage lln 1 lot vaches (encaste veragua).
    Manuel SÁNCHEZ TABERNERO, Marqués de LLEN, élimine le bétail "local" (région de Salamanque) hérité de son grand père, et refait sa ganadería avec un croisement hasardeux : vistahermosa X veragua... plus du navarrais ! S'agissant du veragua, ce sont des vaches du XVe duc de VERAGUA. L'affaire finira en eau de boudin !


Date : entre 1910 et 1925
Date : entre 1911 et 1921
Date : entre 1914 et 1927
  • Cession de bétail :
    L'élevage DUQUE de VERAGUA (XVe) vend à l'élevage frias_j 1 lot vaches (encaste veragua).
    Jerónimo FRÍAS cherche à améliorer son élevage jijón (plus un zeste de miura) en y ajoutant des vaches veragua du XVe duc de VERAGUA (plus 1 ou des sementals de Luis MELGAREJO y TORDESILLAS). Le jijón sera éliminé dans les années 1930.


Date : entre 1917 et 1927
  • Cession de bétail :
    L'élevage DUQUE de VERAGUA (XVe) vend à l'élevage mrn_gns_p 1 lot vaches (encaste veragua).
    Pacomio MARÍN GINÉS, comme bien d'autres, cherche à améliorer son élevage avec des vaches veragua du XVe duc de VERAGUA.


Date : entre 1920 et 1925
  • Cession de bétail :
    L'élevage DUQUE de VERAGUA (XVe) vend à l'élevage cpl_jf 1 lot vaches (encaste veragua).
    Josefa COPPEL (viuda de Romualdo JIMÉNEZ BELTRÁN) cherche, comme bien d'autres, à améliorer son élevage avec des vaches veragua du XVe duc de VERAGUA.


Date : entre 1926 et 1927
  • Cession de bétail :
    L'élevage DUQUE de VERAGUA (XVe) vend à l'élevage hrnz_hrs 1 lot vaches (encaste veragua).
    Les Herederos de Domingo HERRANZ, comme bien d'autres, cherche à améliorer son élevage avec des vaches veragua du XVe duc de VERAGUA.


Date : 1927
Date : le 28/01/1928
  • Cession de bétail :
    L'élevage DUQUE de VERAGUA (XVe) vend à l'élevage Manuel MARTÍN ALONSO (1) la totalité de ses têtes de bétail (encaste veragua).
    En 1927, sentant le vent tourner et étant moins motivé, le XVe duc de VERAGUA abandonne la partie. En pleine gloire, il vend ses 1.137 têtes et son fer à Manuel MARTÍN ALONSO pour 1 million de pesetas, fin jnvier 1928.

  • Dissolution :