FICHE ELEVAGE

José Martinho ALVES DO RÍO

Plan : 00.06



En 1919, José Martinho ALVES DO RÍO achète à la Marquesa de TAMARÓN un lot de bétail... dont il faut bien dire que c'est plutôt du desecho ! Il transfère ce bétail chez lui, à BENAVENTE, au Portugal, et crée son élevage avec son propre fer. En 1920, probablement, il achète aussi un ou plusieurs sementales à GAMERO CÍVICO : il reste dans le pur parladé, et entre cette fois dans le meilleur. Quelque temps plus tard, mais quand exactement ? il achète encore à la Marquesa un complément de bétail, dont la nature reste imprécise : elle s'était gardé une part de bétail (cf. pâture de la Marquesa de TAMARÓN) lorsqu'elle avait liquidé son élevage ; cette fois ALVES acquiert chez elle du parladé - tamarón de haute qualité. On ne peut pas considérer qu'il crée un encaste. On ne sait quasiment rien sur les qualités du ganadero ni sur sa manière de gérer l'élevage... mais il ne doit pas si mal se débrouiller puisque 3 éleveurs, et non des moindres, lui achètent du bétail pour créer ou compléter leur élevage : entre 1929 et 1930, Emilio et José INFANTE DA CAMARA achète des vaches ; entre 1920 et 1930, ANDRADE Irmaos achètent des vaches et des étalons ; entre 1920 et 1925, Eloy SÁNCHEZ HIDALGO achète des vaches. Confirmation : en 1931, l'élevage vend 17 toros et 12 novillos, ce qui n'est pas négligeable, et la revue "UNO AL SESGO" les apprécie ainsi : "L'élevage soutient, sans décadence, la renommée acquise depuis la première corrida par ce malheureux éleveur qui, dans un moment d'aveuglement sans doute, a attenté à ses jours." En 1931, en effet, ALVES se suicide... Ses héritiers vendent à un autre Portugais : João d'ASSUMPÇÃO (ou ASSUNÇAO) COÍMBRA, qui achète au nom de ses fils Manuel et Joaquim d'ASSUMPÇÃO (ou ASSUNÇAO) COÍMBRA pour créer le premier élevage COÍMBRA (1).


Les événements


Date : 1919
  • Cession de bétail :
    L'élevage Marquesa viuda de TAMARÓN vend à l'élevage José Martinho ALVES DO RÍO un lot important de ses têtes de bétail (encaste tamarón).
    Il s'agit en réalité d'un lot de "desecho" (rebut) : la Marquesa n'a certes pas les élégances de Fernando PARLADÉ, qui ne s'est jamais permis de vendre la moindre vache de rebut... mais dans ce rebut, il doit quand même y avoir un certain fond de caste ancestral ! Le semental "CALCETERO" n°39 fait prtie du lot.


Date : entre 1920 et 1925
Date : entre 1920 et 1930
Date : 1922
Date : entre 1922 et 1925
Date : entre 1929 et 1930
Date : 1931