FICHE ELEVAGEHerederos de Luis GAMERO CÍVICOPlan : 00.06 |
Leur père Luis GAMERO CÍVICO y BENJUMEA étant tombé malade, en 1919 son fils José GAMERO-CÍVICO y TORRES se déleste de sa propre ganadería et prend la direction de la ganadería paternelle. Mais le père meurt en mars 1921. On ne sait pas si les 4 enfants se partagent déjà la ganadería en 4 parts ou si cela se fera seulement lors de la vente en 1925, mais de toute façon elle se présente toujours comme un unique élevage sous le nom de Herederos de Luis GAMERO CÍVICO (y BENJUMEA). L'élevage se présente à Madrid le 17 mai 1922.
Cette union ne dure que 4 ans pour des raisons qui ne mettent en rien en cause les 4 ganadero.a.s. On peut se reporter à la fiche éleveur pour connaître cette histoire rocambolesque. La ganadería, déjà dirigée par José, continue sans problème sur sa lancée.
On notera toutefois la remarquable qualité du toro "CAJONERO", lidié au Puerto de Santa María le 7 juin 1925 (son "créateur" est sur la touche depuis 1919 et mort depuis 1921). C'est un toro notable de la ganadería des héritiers de Luis GAMERO CÍVICO, les Hermanos GAMERO-CÍVICO y TORRES. "CAJONERO" est en outre le toro d'alternative de José BELMONTE GARCÍA, frère du célébrissime Juan BELMONTE. Il semble que, ce jour-là, les gamero-cívico se substituaient aux CONCHYSIERRA frappés de fièvre aphteuse.
En 1925, les héritiers se sépareront donc et vendront chacun leur part. L'un des lots, joint au fer parladé toujours non utilisé, ne tardera pas à parvenir entre les mains du matador Domingo ORTEGA puis de Domingo HERNÁNDEZ. Des autres lots sortiront CLAIRAC, SAMUEL FLORES et GUARDIOLA FANTONI. Excusez du peu !
Les événements
Date : 1921
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Cession de bétail :
L'élevage Luis GAMERO CÍVICO lègue à l'élevage Herederos de Luis GAMERO CÍVICO la totalité de ses têtes de bétail (encaste parladé).
Les enfants de Luis GAMERO CÍVICO restent en indivision jusqu'à leur séparation et à la vente de leur part respective en 1925, pour des raisons hautes en couleur racontées dans la fiche Herederos de Luis GAMERO CÍVICO. -
Cession de fer :
L'éleveur Luis GAMERO CÍVICO y BENJUMEA lègue à l'éleveur Herederos de Luis GAMERO CÍVICO le fer gamero cívico qu'il affecte à l'élevage Herederos de Luis GAMERO CÍVICOOn notera en outre qu'en 1914, Luis GAMERO CÍVICO avait aussi acheté à Fernando PARLADÉ le fer Ibarra, dont il ne s'est pas servi. Le dessin et les droits de ce fer passeront ensuite en 1921 à ses héritiers en indivision, puis en 1925 aux mêmes (au moins en partie), sous l'appellation Hermanos GAMERO CÍVICO (y TORRES), alors détenteurs de TORRE ABAD. -
Transfert/Cession de lieu :
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finca/quinta/ferme "?" sur la commune
- de l'élevage Herederos de Luis GAMERO CÍVICO par l'éleveur Herederos de Luis GAMERO CÍVICO
Date : entre 1921 et 1925
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Cession de bétail :
L'élevage Herederos de Luis GAMERO CÍVICO vend à l'élevage pt_br_lcd 53 vaches (encaste gamero cívico).
Le Portugais José de LACERDA y PINTO BARREIROS élimine son achat jijón X vázquez au profit d'origines parladé par lacorte d'une par, et par gamero cívico d'autre part ; il y ajoutera aussi du santacoloma.
Date : entre 1922 et 1925
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Cession de bétail :
L'élevage Herederos de Luis GAMERO CÍVICO vend à l'élevage José Martinho ALVES DO RÍO 1 etalons (encaste gamero cívico).
Attention : cet achat pourrait aussi avoir eu lieu après 1925 (mais pas après 1930 puisque ALVES DO RÍO est mort en 1931) : dans ce cas, il faudrait penser à la réserve des Hermanos GAMERO CÍVICO y TORRES, constituée par l'élevage TORRE ABAD.
Le Portugais José Martinho ALVES DO RÍO enrichit son élevage - parladé par la branche TAMARÓN - avec la branche gamero cívico de ce même parladé.