FICHE ELEVAGE

Dolores MONGE/MONJE, viuda de MURUBE/MURUVE

Plan : 00.01 ou 00.00 ou 00.06



Cet élevage fameux entre les plus fameux est issu de Manuel SUÁREZ JIMÉNEZ (1862), encasté en vistahermosa par la dérivation Salvador VAREA ; le bétail est rapidement complété par du saavedra acheté chez son créateur (1863 et 1864), et pur vistahermosa, lui aussi, par la dérivation BARBERO qui est moins torista et sera bientôt dominante. Le toro ici en exergue, magnifique de type, s'appelle "BARCELON" : c'est le toro d'alternative de Ángel FERNÁNDEZ "VALDEMORO", le 13 octobre 1872 à Madrid. Un peu cornidelantero et beaucoup moins beau : "ROMPELÍN", combattu par José CINEO "CIRINEO", le 24 mai 1874 à Madrid.
L'élevage de Dolores MONGE est dirigé avec et par son fils Felipe, bien que le plus passionné d'élevage brave soit Joaquín. A la succession, en 1884, il sera partagé en 2 parties : celle de Felipe, qui passera aussitôt à IBARRA ; celle de Faustino et Joaquín réunis, puis Joaquín seul, qui débouchera sur URQUIJO.
En 1823, alors que Francisco MURUBE (mort en 1855) était encore en vie, une part des vistahermosa du IIIe conde de VISTAHERMOSA avait été vendue directement à Salvador VAREA. Mais l’année suivante, celui-ci l’avait cédée à Ignacio MARTÍN et, en 1827, ce dernier en avait revendu la plus grande partie [le reste constituant pour Ignacio MARTÍN ce que nous appelons ici une "pâture", c'est-à-dire du bétail sans appartenance officielle à un élevage reconnu] à Pedro José PICAVEA de LESACA… qui allait décéder en 1829/1830. En 1838, le Sévillan de Coria del Río, Manuel SUÁREZ CORDERO, achète à Isabel MONTEMAYOR, veuve de LESACA, un lot important pour commencer l’aventure de ganadero de lidia. Quand il meurt, en 1850, l’élevage se divise entre ses 2 enfants : Manuel SUÁREZ JIMÉNEZ et Manuela SUÁREZ JIMÉNEZ. Manuela SUÁREZ JIMÉNEZ ajoute sa part au bétail de son mari Anastasio MARTÍN. La part de Manuel SUÁREZ JIMÉNEZ est achetée par Dolores MONGE le 27 avril 1863 (plutôt que 1862 ???), c’est-à-dire 2 mois avant d’acheter à José ARIAS de SAAVEDRA, probablement pour laisser un troupeau important à ses enfants. Cet ensemble est du pur vistahermosa issu de 2 voies différentes : VAREA, plus dur, et BARBERO, plus souple. En 1884, la ganadería passera d’abord nominalement aux mains de Faustino et Joaquín MURUBE MONGE, puis immédiatement aux mains du seul Joaquín, qui s’y consacrera corps et âme mais se tournera de façon privilégiée vers la part barbero-saavedra, délaissant peu à peu la part varea-lesaca-suarez qui est plus âpre.

Comment est mené l'élevage MURUBE
Les désormais murubeños commencent à paître dans la finca "Juan GÓMEZ", entre Utrera et Los Palacios, tout près de Séville : la finca avait pris le nom de ce grand mayoral, qui l’avait achetée à SAAVEDRA et l’avait ensuite revendue aux MURUBE. Plus tard, ils acquerront aussi d’autres fincas à Coria del Río. On ne peut passer sous silence la célèbre finca utrerana d’"EL TORUÑO", située tout près de "Juan GÓMEZ", qui deviendra fort célèbre avec la famille GUARDIOLA dans les dernières décennies du XXe siècle. Toutes ces terres, proches des marismas (marais) saumâtres du Guadalquivir, sont considérées comme idéales pour l’élevage du toro de combat.
° Après l’achat du bétail, la famille MURUBE consacre les premières années à une réorganisation de la ganadería, cherchant avec le plus grand soin comment l’améliorer afin qu’elle puisse de nouveau rivaliser avec les meilleurs élevages, comme au temps des VISTAHERMOSA et jusqu’à ce que la négligence de SAAVEDRA ne la laisse en si piteux état : il n’avit pas tenu compte de la plupart des suggestions du mayoral et gérant de l’élevage, Juan GÓMEZ, qui désirait au moins la maintenir à son niveau. Après quelques années d’incertitude et au prix d’un labeur acharné, en particulier pour la sélection de campo, la famille MURUBE commence à voir quelques-uns des résultats espérés, surtout en la personne de Joaquín, devenu un grand et fameux cavalier, qui dirige personnellement toutes les opérations ganaderas, en particulier les tientas a campo abierto.
° Dolores MONGE, viuda de MURUBE et son fils Joaquín MURUBE commencent à lidier dans des arènes de moindre importance pour tester les résultats de leur travail. Quelques toros sortent très bons, certains s’avèrent même brillants :
- Tel "MARISMEÑO" lidié à Ronda le 24 mai 1864 [il reste donc de grands toros dans l’achat de base, même si le niveau de l’ensemble a beaucoup baissé ; ils ne portent pas encore le fer de MURUBE] : il prend pas moins de 58 piques ! étripe 9 chevaux et, après avoir été estoqué, il déclenche un tel enthousiasme que sa tête est promenée triomphalement dans le ruedo au son de la musique.
- Ou encore "GUBIO", à Palencia le 2 septembre 1866, qui prend 20 piques et tue 6 chevaux [même remarque : nous ne sommes guère que 3 ans après l’achat…].
° Lorsqu’il se sentent enfin prêts, les MURUBE décident de passer l’épreuve du feu à Madrid sous leur propre fer. Ce sera le lundi 27 avril 1868. C’est la 3e corrida de l’abonnement de l’année. Pour la course de l’après-midi sont annoncés pour la 1ère fois aux arènes madrilènes de la porte d’Alcalá (cette maquette est présentée au musée taurin des arènes de La Ventas) : 6 toros de Dolores MONGE, viuda de MURUBE, venant de [antes de] Manuel SUÁREZ [CORDERO], de Los Palacios (Sevilla), avec devise rose et caña (couleur brune très pâle du roseau ou du bambou séchés). Les picadors sont Lorenzo GARCÍA "EL ARTILLERO" et Domingo GRANDA "EL FRANCÉS", plus en réserve Juan TRIGO et Onofre ÁLVAREZ. Les matadors sont les Sévillans Antonio SÁNCHEZ "EL TATO" et Antonio CARMONA y LUQUE "EL GORDITO", et le Grenadin de Churriana Salvador SÁNCHEZ POVEDANO "FRASCUELO". Selon le Boletín de Loterías y de Toros, la corrida n’est que moyenne (mediana) ; le 4e toro, très manso, est banderillé "à feu" (fogueado) ; 10 chevaux sont tués.
N.B. _ Si les toros de la famille MURUBE sont annoncés comme venant de Manuel SUÁREZ [CORDERO], c’est afin de pouvoir s’attribuer -indûment puisque le fer a été changé- son ancienneté à Madrid, ancienneté achetée au fils, Manuel SUÁREZ JIMÉNEZ, avec l’élevage. Cette ancienneté se transmettra ensuite à URQUIJO. Mais tout est fort obscur dans cette affaire : voir la fiche du fer Murube.
° Quelques mois plus tard, le 9 octobre, après le triomphe de la Révolution de septembre 1868, 2 toros de Dolores MONJE, viuda de MURUBE, reviennent à Madrid, avec devise rose et blanc, pour la 16e corrida de la temporada -hors abonnement et donc "extraordinaire"-. Ils sont en compétition avec 2 toros d’Antonio MIURA FERNÁNDEZ et 2 de CONCHA y SIERRA [ ??? cette ganadería n’est fondée qu’en 1873 !]. Picadors : Francisco CALDERÓN et José FUENTES "EL PIPI", plus les réserves Lorenzo GARCÍA "EL ARTILLERO" et José CALDERÓN. Espadas: Antonio SÁNCHEZ "EL TATO", Manuel FUENTES "BOCANEGRA" et Salvador SÁNCHEZ POVEDANO "FRASCUELO". Il y a beaucoup de piques et d’incidents, la corrida est intéressante. 11 chevaux se font étriper et la course, commencée à 16h, finit quasiment de nuit avec la lidia du 6e toro. On note que le 3e, "CALESERO", de la viuda de MURUBE, prend 19 piques, tue 4 chevaux et reçoit une très bonne estocade de "FRASCUELO" : toro et toreo sont ovationnés.
° Mais après ces apparitions madrilènes, les nouveaux ganaderos ne voient pas encore clairement comment leurs toros vont évoluer, suite à leur sélection draconienne. Ils préfèrent continuer à lidier dans d’autres arènes et tester leurs toros avec moins de responsabilité. Ils courent habituellement de 42 à 48 toros par an, en diverses provinces d’Espagne ; la plupart du temps avec une devise rouge et noir. Dans leurs toros dominent les pelages cárdeno, colorado, et negro. Ils connaissent quelques déboires, mais aussi des triomphes :
- Ainsi à Cádiz en 1870, les 24 avril et 29 mai. Lors de la 1ère course, le toro "CIGARRERO" blesse le picador portuense [du Puerto de Santa María] Juan GALLARDO ainsi que le banderillero José SÁNCHEZ DEL CAMPO "CARA-ANCHA", d’Algésiras, au visage. C’est au prix de quelques frayeurs et de grands efforts que le courageux Sévillan Juan YUST parvient à en finir avec lui. Lors de la seconde course, celle du 29 mai, le toro "CUMBRERO" prend 13 piques et tue 7 chevaux ; cette fois, Juan YUST le tue très bien.
- Le 27 avril 1872 le toro "TIÑOSO" blesse Antonio SÁNCHEZ "EL TATO" au bras.
- Le 4e de la course du 11 août 1872, à Jerez de la Frontera (Cádiz), fait chuter le picador portuense Manuel GALLARDO, qui reste à découvert : le toro lui inflige une cornada dans la cuisse droite.
° 6 toros murubeños reviennent aux arènes de la porte d’Alcalá le dimanche 13 octobre 1872 pour la 19e corrida de l’abonnement. Ils sont annoncés "de Dolores MONJE, viuda de MURUVE (sic ), de Coria del Río", et portent la devise noir et rouge, qui sera leur devise définitive [mais elle n'en sera pas moins rose et blanc à Madrid en 1874 !]. Officient comme picadors titulaires Francisco CALDERÓN et Domingo GRANDA "EL FRANCÉS", et comme réserves Francisco OLIVER, José MARQUETI, José GARCÍA "EL MORONDO" et Juan Antonio MONDÉJAR "JUANECA". Espadas : Cayetano SANZ, Salvador SÁNCHEZ POVEDANO "FRASCUELO", et Ángel FERNÁNDEZ "VALDEMORO" qui prend l’alternative des mains de Cayetano avec le premier toro de l’après-midi appelé "BARCELON". Selon le Boletín de Loterías y de Toros, 10 chevaux sont tués, la course n’est que regular (bien moyenne), la lidia du 5e toro s’avère n’être guère plus qu’un herradero (une ferrade), et le 6e est quasiment lidié de nuit…
° Deux ans plus tard, le 26 avril 1874, les toros murubeños font leur présentation à la Maestranza de Sevilla en corrida concours. Espadas : Manuel DOMÍNGUEZ de CAMPOS "DESPERDICIOS", Antonio CARMONA y LUQUE "EL GORDITO" et Francisco Arjona REYES "CURRITO" (le fils de "CÚCHARES"). Le résultat n’est probablement pas fameux, puisqu’il faut faire sortir 2 toros de la viuda de MURUBE, le second étant hors concours...
- Le 2 août 1874, Dolores MONJE présente encore une novillada à La Maestranza. En tuant le 5e a recibir, le jeune et prometteur sévillan Hipólito SÁNCHEZ ARJONA, neveu de "Curro CÚCHARES", subit une très grave cornada dans la cuisse arrivant jusqu’au ventre ; la brillante carrière à laquelle il était promis ne s’en remettra pas… On ne verra plus les toros murubeños à Séville jusqu’en 1877…
° Revenons à Madrid. Le dimanche 24 mai 1874, pour la 8e corrida de l’abonnement, sont annoncés 6 toros de Dolores MONJE, viuda de MURUVE (sic), avec devise rose et blanc. Ils sont piqués par Francisco CALDERÓN et Antonio ARCE, plus Francisco GUTIÉRREZ "CHUCHI" et José GÓMEZ "CANALES" en réserve. Les matadors sont : le Grenadin de Churriana Salvador SÁNCHEZ POVEDANO "FRASCUELO", avec les Sévillans José GIRÁLDEZ "JAQUETA" et José CINNEO "CIRINEO", lequel confirme l’alternative avec le toro "ROMPELINDES"… qui inflige un puntazo au cou du toricantano, si bien que c’est son parrain "FRASCUELO" qui doit l’estoquer ; il le fait d’ailleurs fort bien, comme pour ses propres toros. "JAQUETA" est copieusement sifflé à ses 2 toros. "CIRINEO", soigné en urgence, ressort pour estoquer le 6e et s’exécute bien : alternative confirmée ! Selon le Boletín de Loterías y de Toros, 13 chevaux sont tués et la course est intéressante (entretenida).
° Le dimanche 16 août 1874, c’est la dernière corrida aux arènes de la porte d’Alcalá. Le vendredi 4 septembre verra l’inauguration des nouvelles arènes de la route d’Aragon (là où se trouve l’actuel Palais des Sports) ; mais il faut attendre la 6e course, celle du dimanche 27 septembre 1874 -qui est aussi la 19e de l’abonnement-, pour voir dans ces nouvelles arènes les toros de Dolores MONJE, viuda de MURUVE (sic !) ; ils sont lidiés en 2º, 4º et 6º position, prennent 21 piques et tuent 5 chevaux ; ils sortent avec de la présence, vifs dans les leurres ; les 4e et 6e ont beaucoup de force (poder) et le 2e , estoqué par "FRASCUELO", est un manso méfiant. Les 3 autres, d’Anastasio MARTÍN, prennent 22 piques et laissent 6 chevaux morts. Espadas : Rafael MOLINA "LAGARTIJO", Salvador SÁNCHEZ POVEDANO "FRASCUELO" et Ángel FERNÁNDEZ "VALDEMORO". Picadors : Francisco CALDERÓN qui pique 16 fois, et Domingo GRANDA "EL FRANCÉS" qui est blessé et ne pique qu’une fois ; premier réserve Francisco GUTIÉRREZ ""CHUCHI"" (20 piques), second réserve José GÓMEZ "CANALES" (6 piques).
- Un mois plus tard, le dimanche 18 octobre 1874, 22e corrida de l’abonnement, est lidié en 6e position 1 toro murubeño qui s’avère mou mais combattif ; Ángel FERNÁNDEZ "VALDEMORO" le tue d’un bajonazo… Les autres toros sont : 2 de LÓPEZ NAVARRO, 2 d’José Antonio ADALID de LA PUEBLA [de son 1er élevage] et 1 de Rafael LAFFITTE y CASTRO.
° Les murubeños reviennent à Madrid l’année suivante : pour la 17e course de l’abonnement, le dimanche 12 septembre 1875. Les matadors sont : Rafael MOLINA "LAGARTIJO", le fils de "Curro CÚCHARES" Francisco ARJONA REYES "CURRITO" et Salvador SÁNCHEZ POVEDANO "FRASCUELO". Les toros sont bien présentés. Ils prennent un total de 50 piques, étripant 13 des chevaux de Francisco CALDERÓN ou des 2 picadors de réserve : Juan Antonio MONDÉJAR "JUANECA" et Francisco GUTIÉRREZ "CHUCHI". Le 3e toro, "SERRRANITO", est le meilleur : 13 piques, 8 chutes et 4 chevaux à lui tout seul ; il garde même 2 piques accrochées au cuir jusqu’à sa mort…
°° Avec ces bonnes prestations à Madrid, les toros de la famille MURUBE commencent à acquérir du prestige et à être considérés comme les meilleurs. Ils sont sollicités par la plupart des arènes espagnoles. C’est ainsi qu’ils sont de l’inauguration des arènes de La Malagueta (Málaga) le 11 juin 1876 pour les espadas Manuel DOMÍNGUEZ de CAMPOS "DESPERDICIOS", Antonio CARMONA y LUQUE "EL GORDITO" et Rafael MOLINA "LAGARTIJO". Le 1er, "SALAMANQUINO", est piqué par "SANTILLO", Antonio CALDERÓN père, José FUENTES et José GÓMEZ "CANALES". Aux banderilles : Isidro RICO "CULEBRA" et Valentín MARTÍN. C'est "DESPERDICIOS" qui l’estoque. Brave sans toutefois se démarquer, il a pris 6 piques, provoqué 2 chutes et tué 3 chevaux. Le 2e, "BARATERO", est negro lombardo, meleno [frontal chevelu] et cornibrocho [cornes arrondies et rentrantes] ; 7 piques et 7 chevaux ; il est estoqué par "EL GORDITO", et un docteur allemand emporte sa tête empaillée en vue de... l’exposition de Vienne.

Autres toros importants :
° "CARNERUNO", cárdeno oscuro, bien armé et gros, lidié à Valencia le 23 juillet 1877 : 19 piques de José MARQUETI, Francisco GUTIÉRREZ "CHUCHI" et Manuel CALDERÓN ; 6 chevaux tués.
° "GUIÑAPOSO", castaño, à Barcelone le 11 mai 1879 : 22 piques et 8 chutes, 4 chevaux tués. Admirablement estoqué par Rafael MOLINA "LAGARTIJO".
° "CARPINTERO", 4 ans, lidié à Sevilla le 16 avril 1882 : brave durant toute la lidia ; 14 piques, 8 chutes et 4 chevaux morts.
° "BORDADOR", lidié à Madrid le dimanche 30 avril 1882, lors de la 3e course de l’abonnement. Quand Juan MOLINA, frère de "LAGARTIJO", va clouer une paire de banderilles, il glisse et tombe avec à la clé une monumentale voltereta se soldant par 2 cornadas, l’une dans la fesse gauche et l’autre sur le haut du nez... heureusement sans trop de gravité.
° "NAZARENO", couru à Seville le 11 juin 1882 : quand José GIRÁLDEZ DÍAZ "JAQUETA" entre a matar, il inflige au torero sévillan une cornada assez grave.
° "CURRITO", couru aux arènes de Vista Alegre à Bilbao, le 14 août 1882, prend 9 piques en provaquant 9 chute et tuant 4 chevaux.

Les ganaderos sont maintenant assurés d’avoir fixé les caractères qu’ils souhaitaient et d‘avoir atteint leur but : créer leur propre encaste. On trouvera dans la fiche de l'encaste murube les caractéristiques de ces toros.

Cette ganadería, fondatrice d'un fameux fer et du fameux encaste murube, est à la base de 90% des élevages modernes : cf. encastes contreras, ibarra - santa coloma, et surtout ibarra - parladé dont est issu, en particulier, le lacorte - tamarón - juanpedro.


Les événements


Date : le 27/04/1862
Date : le 10/06/1863
Date : 1864
  • Cession de bétail :
    L'élevage José ARIAS de SAAVEDRA vend à l'élevage Dolores MONGE/MONJE, viuda de MURUBE/MURUVE 210 vaches (encaste saavedra).
    Cet important complément, mentionné par peu de sources (généralement, elles indiquent seulement un total de 300 vaches + 50 toros acquis en 1863), porte l'acquisition de la viuda de MURUBE (ou MURUVE) à plus de la moitié de SAAVEDRA : soit bien plus du tiers communément admis.

  • Cession de bétail :
    L'élevage José ARIAS de SAAVEDRA vend à l'élevage Dolores MONGE/MONJE, viuda de MURUBE/MURUVE 50 toros (encaste saavedra).
    Cet important complément, mentionné par peu de sources (généralement, elles indiquent seulement un total de 300 vaches + 50 toros acquis en 1863), porte l'acquisition de la viuda de MURUBE (ou MURUVE) à plus de la moitié de SAAVEDRA : soit bien plus du tiers communément admis.


Date : 1884