En 1988, c'est déjà un élevage en plein "bache" [trou, baisse de forme] que Luis LÓPEZ OVANDO, Heredero del Conde de LA CORTE, cède à ses 2 fils : Luis Guillermo et Agustín LÓPEZ OLEA ; Luis Guillermo en devient le représentant, et le ganadero de fait. Malgré le "bache", on peut tout de même noter que le toro "NOCHETRISTE", lidié à Madrid par Víctor MENDES en 1.991, reçoit le trophée du toro le plus brave de la feria 1991. Une résurgence qui laisse espérer...
De fait, depuis 1997, on peut déceler dans ces lacorte quelques signes de récupération qui pourraient faire penser à un simple bache et non à une véritable une décadence... Mais les signes encourageants tardent à se confirmer avec continuité. Reverrons-nous ce fer au sommet ? Il n'y a plus qu'à espérer ! On voit sur le toro placé en en-tête de l'élevage que le trapío, lui, est toujours là ; et celui-ci ne le contredira pas ! C'est la caste qui reviendra pas, ce qui placera la ganadería au bord de l'extinction en 2.015.
Curieusement, on trouve entre les 2 élevages frères quelques différences de robes dans le descriptif que fournissent les éleveurs eux-mêmes en 1995 : LA CORTE reconnaît seul quelques colorado retinto et des gargantillo ; tandis qu'OLEA reconnaît seul des ojo de perdiz, ojalado et bociblanco. Il ne faut sans doute pas y attribuer une trop grande importance...

2.015
De fil en aiguille, la plus grande partie du bétail a été vendue. On dirait qu'"EL BOLSICO" se meurt... Outre fer et devise, Luis Guillermo LÓPEZ OLEA n'aura finalement plus que 25 vaches et 2 sementals. Une désolation pour "la mère d'une grande partie de la cabaña brava actuelle". Il a vendu peu avant (à quelle date, au juste ?) "une pointe de bétail" [= ???] à Hilario FERNÁNDEZ VALIENTE, un ganadero de Coria, lequel a lidié dans sa ville, en 2.015, cet impressionnant toro aux cornes typique de son élevage.
Mais surtout, en août 2.015, l'aficionado Valencien Isidro PRIETO GINER, a acquis 70 vaches et 1 semental, qu'il a transportés à sa finca levantine de "LOS ALMUDES", située à Dos Aguas. Il se préoccupe d'acheter un fer quelque part ; l'élevage s'appellera LA BORISADA, nom de sa société officiellement propriétaire. Ce qui a motivé fondamentalement cet acheteur était, semble-t-il, d'éviter que ces vaches, derniers restes d'un immense encaste historique, ne finissent à l'abattoir en raison de la crise économique.
En 2016, Guillermo LÓPEZ MARTÍNEZ devient le jeune et nouveau ganadero des lacorte avec leur célèbre fer. La ganadería retrouvera-t-elle son lustre ?... Qui ne le souhaiterait !