FICHE ELEVAGE

DOMINICAINS du couvent royal de Santo Domingo (Jerez)

Plan : 03.01



Au début du XVIIIe siècle(1700/1730) semble-t-il, les DOMINICAINS de Jerez achètent aux CHARTREUX du même lieu la moitié de leur élevage prestigieux pour créer (étoffer ???) leur propre élevage. Il s'agit donc de bétail cartujano/chartreux ; ils ont certainement leur propre fer. Le lieu précis où se trouve(nt) la (les) ferme(s) des DOMINICAINS de Jerez n'est pas précisé.
Une affiche ancienne annonce pour le 20 juin 1780, au Puerto de Santa María, une course avec des toros : du "REAL CONVENTO DE SANTO DOMINGO" " de XEREZ", portant une devise blanc et noir, les couleurs de l'habit des frères Dominicains (les autres toros sont de Pedro TORRÉS, lui aussi de Xerez, portant une devise noire, et de José BARGAS/VARGAS, de Rota,portant une devise bleu ciel ; les matadors sont : Pedro ROMERO, de Ronda, et son grand rival José DELGADO "alias YLLO", de Séville, c'est-à-dire le fameux "Pepe HILLO", qui sera tué à Madrid par le toro "BARBUDO" le 11 mai 1801. C'est avec les toros de cet élevage que commence la "competencia" entre ces deux matadors mythiques.).
Cet élevage se signale particulièrement dans l'histoire parce que c'est lui qui fournira, très probablement avant 1750, celui des frères DOMINICAINS de Seville. Or ce dernier passera à la postérité comme étant l'une des sources de la caste cabrera d'une part, et d'autre part comme la source majeure de la caste gallardo, elle-même reconnue comme source principale de l'encaste pablorromero.


Les événements


Date : entre 1700 et 1730
Date : entre 1700 et 1750
Date : 1835
  • Cession de bétail :
    L'élevage DOMINICAINS du couvent royal de Santo Domingo (Jerez) transfère à l'élevage la totalité de ses têtes de bétail (encaste chartreux/cartujano).
    Faute d'information plus précise, on suppose ici que la ganadería existe jusqu'en 1835. Dans ce cas, elle se retrouve déjà pas mal "tondue" lors de la guerre d'Indépendance contre Napoléon (1808-1813), avant que l'ordonnance d'exclaustration de MENDIZÁBAL en 1835 n'en dépossède à tout jamais les DOMINICAINS : drôle de "transfert" ! On ne sait pas ce que sont devenus ces toros ; certainement une grande perte pour l'élevage bravo... et malheureusement pas la dernière en ce genre de circonstances.

  • Dissolution :