Gregorio VÁZQUEZ a très certainement pour fer celui que son fils et successeur Vicente José rendra célèbre. Pour Gregorio, la seule devise connue, dit-on, à cette époque où elle est très variable, est bleue... encore que -selon la famille DOMECQ- l'on ait mention, dans les annales de la Real Maestranza de Caballerîa de Sévilla, du début de Gregorio VÁZQUEZ à la Real Maestranza, les jeudi 21 et samedi 23 avril 1763 pour les fêtes du printemps : il y aurait touché, entre autres, 625 reales... de laine ! pour un toro d'origine CABRERA provenant de Benito ULLOA, et portant une devise... noir et blanc ! C'est une époque où l'ancienneté à Seville fait référence... mais ce n'est pas elle qui est prise en compte par l'hisoire.
° Pour son fils Vicente José, les choses sont plus documentées. Quant à la devise, elle est bien loin la fixité actuelle. En 1790 à Madrid ( ?), elle aurait été celle de... son père : noir et blanc. Il semble que, de 1798 à 1802, elle soit bleue ; de fait, d'après la TAUROMAQUIA de GUERRITA, il fait courir à Madrid avec une devise bleu en 1802. Après, grandes variations ! Aux corridas royales de 1803, devise jaune-paille et bleu. Violet, ou violet et rose, en 1804. Rouge et blanc à partir de 1815 -ce quelle restera chez les VERAGUA, puis chez les DOMECQ- : il s’agit probablement du 19 juin 1815 à Madrid ; en effet, après la parenthèse de la prohibition des corridas par CARLOS IV, la ganadería débute à la capitale avec une devise incarnat et blanc. Mais Vicente José ne gardera ensuite que l'incarnat, dit-on…... encore qu'il ait probablement repris l'incarnat et blanc à Madrid le 14 juin 1819 ! Le 4 mai 1.829, ses 6 toros sont annpcés à Séville avec une devise blanche. Les commencements sont toujours un peu flous. Une régulation se fait peu à peu, au fil de l’expérience.
Restent des imprécisions sur la présentation de la ganadería à Madrid. Quelques-uns disent que Vicente José s'y présente avec une devise bleue le 16 juin 1800, le même jour que son compétiteur direct : José Rafael CABRERA y ANGULO. Ce jour-là, les matadors sont les Sévillans José DELGADO GUERRA "PEPE-HILLO" -parfois "PEPE ILLO"- (11 mars 1754 à Séville-11 mai 1801 à Madrid), Juan PONCE et Antonio de LOS SANTOS. Mais certaines sources soutiennent qu’en réalité, la ganadería avait été présentée à Madrid dix ans plus tôt avec la devise paternelle noir et blanc : le 2 août 1790… ce qui est l'ancienneté dont se prévaudra Juan Pedro DOMECQ y VILLAVICENCIO [bien que le fer ait changé 2 fois avec VERAGUA : passe-droit !] : on pourrait en être certain, si le mentidero taurin n’était pas ce qu’il est ! Mais c'est ce que l'on retient ici en exergue. Peut-être trouvera-t-on un jour la vérité vraie… En fait, l’explication pourrait être tout simplement celle-ci : même si les toros de VÁZQUEZ avaient été présentés à Madrid le 2 août 1790, en réalité cela n'empêcha pas son bétail d'être de nouveau annoncé comme nuevo dans la capitale espagnole le 16 juin 1800… cette fois avec devise bleue ; ce qualificatif de nuevo en 1800 est attesté, il pourrait être la source d'une confusion.
La señal de la ganadería de Vicente José VÁZQUEZ est la punta de lanza/espada. Théoriquement, elle est plutôt pratiquée sur la part inférieure de l’oreille ; il s’agit d’une découpe du bord inférieur de l’oreille à partir de son milieu et allant jusqu’à sa pointe, que ce soit en ligne droite ou en courbe. Attention : dans le dessin ci-dessus, la découpe a été faite sur les 2 bords, supérieur et inférieur, de l’oreille… pourquoi pas !