LUCERO/ESTRELLADO


particularité du frontal et de la face
signifie : éroile/étoilé
(Description du toro ci-contre : de MONTEVIEJO, berrendo en cárdeno remendado, lucero)

1. Description

Particularité du frontal et de la face, lucero/estrellado consiste en une tache blanche sur le front, habituellement triangulaire (dans ce cas, la pointe est en bas), polygonale ou arrondie, de taille variable. C'est, en pratique, une simple variante de vocabulaire par rapport à estrellado. Par commodité, on présentera ici les taches triangulaires, pointe vers le bas, et dans la fiche estrellado les autres taches, généralement peu géométriques.
° Voici un étonnant toro colorado, lucero, cinchado, bragado corrido et calcetero, de SÁNCHEZ COBALEDA.
° Et 3 autres toros lucero présentant un triangle en V de mieux en mieux dessiné. Plus un quatrième assez inattendu.
- De MONTEVIEJO, ce "costaud" (il fait dans les 650 kg !) berrendo remendado, en negro, entrepelado, ojalado.
- Un negro lucero au V impeccablement dessiné.
- Et maintenant, le vieux "RATÓN" (8 ans), l'un des plus célèbres bous al carrer (toros de rue) de la région de Valencia, en raison de son intelligence et du danger qu'il fait courir aux hommes peu expérimentés. Il est negro mulato , gargantillo, girón, algo calcetero, bragado.
- En dernier, la surprise. Voilà un toro inattendu, et pourtant bien réel : il est en quelque sorte negro lucero en... colorado !
- Mais une surprise venant rarement seule, voici un autre toro lucero en... colorado melocotón et carifosco ; toutefois, exception notable, il n'est pas de pelage negro.
La nature semble prendre plaisir à se jouer de nos catégories.
Représentait 1,06% du bétail de combat en 1995.

2. Castes et encastes concernés

° Particularité abondante dans tous les dérivés de vega-villar
(cf. Francisco GALACHE, María Teresa CALDERÓN, Justo NIETO, BARCIAL, LOS MAJADALES, SÁNCHEZ COBALEDA... ; et, de l'ANGL, IRIBARREN, Juan GARCÍA RIVERA...).
° Fréquent chez les dérivés de santacoloma
(cf. Joaquín BUENDÍA, Herederos de Felipe BARTOLOMÉ, LOS MAJADALES, LA GUADAMILLA, HERNÁNDEZ PLÁ, Germán GERVÁS, José VÁZQUEZ, SÁNCHEZ ARJONA, SÁNCHEZ FABRÉS, Dionisio RODRÍGUEZ, TERRUBIAS...).
° Existe aussi dans la branche parladé-núñez.

(D'après le travail d'Adolfo RODRÍGUEZ MONTESINOS, cf. Bibliographie)