COLIBLANCO ou COLETERO


particularité de la queue
signifie : à queue blanche ou à queue
(Description du toro ci-contre : de MONTALVO, ce negro, aldiblanco, llorón est entièrement coliblanco)

1. Description

Particularité de la queue, coliblanco ou coletero consiste en une queue blanche (au moins la houppe), en contraste avec le pelage.
Tous les berrendo sont coletero (c'est pourquoi cette particularité n'est jamais précisée pour les berrendo) ; on le voit fort bien sur ce toro de BARCIAL, berrendo remendado en negro, careto, gargantillo, un peu nevado botinero et calzón. On remarquera que le haut de sa queue est negro, tandis que le bas de celle-ci et sa houppe sont blancs : cela suffit à l'appellation de coliblanco/coletero.
° Cette vache est negro, bragado, girón, calcetero (et coletero, bien sûr).
° Celle-ci, très santacolomeña, est vraiment originale : negro, aldiblanco, careto, calcetero, rabicano (et coliblanco, bien sûr).
° On peut compléter le tableau avec 2 toros issus du même élevage : JARA DEL RETAMAR, qui est l'un des ultimes conservatoires de la vieille caste fondamentale jijón. Ces 2 toros, typiques de leur caste, se ressemblent comme des frères et se décrivent dans les mêmes termes : negro azabache, listón, algo gargantillo, bragado corrido, algo girón, coliblanco.
- Voici le premier.
- Et voici le second.
° Quant à ce toro, il est un peu hors catégorie. Le bas de sa queue, qui est blanc le ferait classer comme coletero/coliblanco... Mais le toupet de cette même queue n'est pas blanc (à moins qu'il ne soit simplement sale) ! Et on ne peut pourtant pas le classer comme rabicano puisque les poils blancs de cette queue ne sont pas disséminés... La nature s'amuse avec nos catégories... pourtant bien utiles.
Représentait 2,06% du bétail de combat en 1995.

2. Castes et encastes concernés

Particularité caractéristique du tronc vega-villar (surtout chez BARCIAL, LOS MAJADALES, SÁNCHEZ COBALEDA, viuda de Alicio TABERNERO, María Teresa CALDERÓN, Francisco GALACHE...).
Fréquente dans le santacoloma.
Sporadique dans l'Atanasio FERNÁNDEZ.

(D'après le travail d'Adolfo RODRÍGUEZ MONTESINOS, cf. Bibliographie)