Encaste composite, voire hétérogène, mais non sans qualités. Il comprend :
° Une base de qualité, vázquez par benjumea, mêlée à du bétail de la même région mais d'origines inconnues : voir Manuel VALLADARES ORDÓÑEZ.
° Les successeurs de ce dernier, les "VALLADARES y RINCÓN", rajoutent encore :
- du pur benjumea, acquis chez Diego y Pablo BENJUMEA, les fils et héritiers du fondateur, ce qui renforce la base vázqueña ;
- un équivalent du pablorromero des origines, acheté chez Juan José GONZÁLEZ NANDÍN, et qui est principalement vázquez X cabrera X gallardo ;
- et enfin un excellent vistahermosa par ibarra de José CARVAJAL.
- plus, semble-t-il, du cabrera X raso del portillo ; venant de chez qui ?
Mais tout cela en quelles quantités ? Élevé et sélectionné de quelle manière ? Il est regrettable qu'on ne le sache pas.
Cet amalgame "valladares rincón" est, par certains côtés, d'une composition assez proche du pablorromero des origines. Mais d'une part la dominante semble bien être restée vazqueña, et d'autre part il ne faut pas oublier que la caste vázquez est elle-même un amalgame des autres castes fondamentales. Aussi fait-on ici, avec d'autres [cf. André Viard, dans Terres Taurines n°43], le choix d'assimiler l'élevage "VALLADARES y RINCÓN" à du vázqueño. Assez hétérogène, comme souvent à cette époque encore, il donne certainement des résultats assez irréguliers ; mais il doit aussi sortir de grands toros, comme le confirmeront les choix de Manuel RINCÓN : devenu unique gestionnaire en 1906, puis unique propriétaire en 1908, il ne supprimera pas tout ce bétail au profit de "bêtes choisies" de Fernando PARLADÉ (contrairement à la thèse, non vérifiée, qui court toute la littérature taurine). Et l'on connaît son succès !