FICHE ENCASTE

ibarra

Constitution de l'encaste : 1884-06-01



Grand encaste vistahermosa. Fernando IBARRA polit la race et grandit le type, tout en maintenant les caractères de ses murube.
La précision du 1er juin (1884) pour la création de l'encaste est seulement destinée au classement informatique des données ; seule l'année est connue avec précision.

Caractéristiques de l'encaste ibarra:
° Pelages fondamentaux : ils sont d'une grande variété, alors que le murube est quasiment tout negro. Le negro reste dominant ; mais on trouve beaucoup de colorado de toutes nuances [ce trait se retrouvera dans le parladé), avec du castaño et un peu de tostado, lesquels sont assez rares dans le murube], et peu de cárdeno, lequel semble inexistant dans le murube. IBARRA aurait-il introduit dans ses murube au moins une pointe d'autre chose (par exemple du vistahermosa ancien)? ... A moins qu'il n'ait retenu des reproducteurs de robe très exceptionnelle dans le murube ? ... [L'écrivain français René BAZIN dit avoir vu, fin 1894, des vaches "noires et blanches", qui "ressemblent à des vaches bretonnes"... à la différence près qu'elles sont "perpétuellement en colère" (sic!). Y a-t-il alors du berrendo en negro dans l'élevage ? ou s'agit-il simplement de quelques salpicado ? voire de berrendo en cárdeno?]
° Particularités de pelage : elles sont très nombreuses, alors que le murube en a fort peu. On trouve : chorreado, salpicado (ou burraco), llorón, ojinegro, ojo de perdiz, bociblanco, bocidorado, carinevado ou caribello, gargantillo, axiblanco, bragado, listón, lombardo, meano, rabicano, rebarbo. Confirmation qu'IBARRA aurait pu introduire dans ses murube au moins une pointed'autre chose...
° Cornes : apparemment rien de très typé...
° Force : rien de particulier...
° Morphologie : IBARRA grandit le type de ses murube ; le toro "ibarreño" est haut avec le dos creusé (ensillado) et le train arrière très fin, presque pointu, ce qui accentue l'impression qu'il donne.
Comportement : une caste extraordinaire...

En plus de ventes ponctuelles, YBARRA se coupe en 3 parts principales qui donnent naissance à 3 grands courants de sang par : José CARVAJAL, dont vient largement le villamarta ; Fernando PARLADÉ, la source miraculeuse de l'ère moderne ; et Manuel FERNÁNDEZ PEÑA, dont dérivent largement le santa coloma puis l'albaserrada. Il faut y ajouter la lignée de PEDRAJAS. On peut estimer à plus de 90% la proportion des ganaderías actuelles qui se prévalent du sang "ibarreño".