FICHE ELEVEUR

Domingo VARELA


naît : 1760/1800
meurt : 1825/183


Domingo VARELA, de Medina Sidonia (Cádiz), grand propriétaire terrien, est fournisseur officiel de viandes de l'ancienne Place des approvisonnements de Cadix. Il y a divergence d'opinions pour savoir si sa première vacada est ou non d'origine vazqueña. Mais il est tout à fait certain que ce bon ganadero a déjà du bétail vistahermosa et vázquez -issu de quels élevages???- entre 1808 et 1814. Il apparaît dans les carteles de Séville en 1818...
En 1819 [1816/1817, disent certains], il crée son élevage principal avec du cabrera acheté en même temps à Rafael José CABRERA lui-même, et aux cousins de ce dernier, les Herederos del Marqués de CASA ULLOA [le Marqués de CASA ULLOA est connu à Séville depuis sa présentation en 1761 !]. Entre 1818/19 et 1819/25 [1816/1817 disent certains ; dans ce cas, l'achat aura été fait directement à Francisco GALLARDO], il y ajoute un lot considérable de 500 têtes gallardo des Frères GALLARDO eux-mêmes, qui a simplement transité par le ganadero Andrés JIMÉNEZ, de Bornos (petite ville de la province de Cádiz) ; de cet Andrés JIMÉNEZ, on sait seulement que, le 30 avril 1793, il a vendu pour 4.545 reales de blé venant du grenier agricole (el pósito agrícola) de Puerto Real... Il semble que le principe de base des croisements soit de mettre des étalons de Rafael José CABRERA sur l'ensemble des vaches, toutes mélangées : celles des Herederos del Marqués de CASA ULLOA et celles provenant de gallardo. Ce croisement, probablement mâtiné de vistahermosa et de vázquez, crée un nouvel encaste, très proche du futur miura... mais aussi du futur pablorromero !
Entre 1825 et 1837, sa veuve Francisca VELÁZQUEZ hérite, et met l'élevage sous son nom ; elle ne tardera pas à se remarier et, au plus tard en 1840, date de sa présentation à Madrid, mettra l'élevage sous le nom de son second mari, Jerónimo MARTÍNEZ ENRILE. _ Le dessin de son fer est un B. _

N.B. _Il n'est pas certain que ce bétail, à la base de très haute qualité, se soit ensuite entièrement perdu ; en effet, en 1884, il aboutira entre les mains de Carlos CONRADI GALÍN, et peut-être, du moins en partie, entre celles de Felipe PABLO y ROMERO l'année suivante (cf. le Second correctif, en italique, dans la fiche de ce dernier élevage). Si cela s'avérait exact, le rattachement des pablorromeros au sang gallardo serait beaucoup plus justifié que par les autres sources, du moins en l'état actuel des connaissances !