FICHE ELEVEUR

Antonio GARCÍA PEDRAJAS


naît : 1840/1870
meurt : 1931


Il est l'époux de Marina NATERA MÚÑOZ, cousine du ganadero Antonio NATERA, et originaire d'ALMODÓVAR DEL RÍO, un village situé à 20 km. de Córdoba en direction de Sevilla, sur les bords du Guadalquivir. Il semble avoir eu en sa possession plusieurs petits élevages.
En 1918, Don Antonio forme véritablement son élevage en achetant à Félix MORENO son premier élevage, d'encaste correa et, semble-t-il, de fer Correa [qu'il changera par le sien]. Il ajoute comme étalons : l'année de l'achat, un eral saltillo du 2ème élevage de Félix MORENO ; et l'année suivante 3 erales parladé - gamero cívico de Luis GAMERO CÍVICO : "JABATO", "HORQUILLERO" et "CARAANCHA" [2 disent certaines sources ; dans ce cas, le 3e pourrait en réalité être l'eral saltillo du 2ème élevage de Félix MORENO] : des parladeños de haute lignée. Cet ensemble devient l'encaste pedrajas. Don Antonio se livre à une sélection rigoureuse qui tarde à donner des résultats (cf. la notice sur son élevage) ; ce n'est pourtant pas faute d'enthousiasme, d'argent et de conviction... Malheureusement il mourra en 1931, au moment où le redressement commence enfin à attirer l'attention de la critique.
L'enquête faite par la UCTL en 1931 auprès de ses adhérents andalous, juste avant la mort de Don Antonio, permet de savoir qu'il posséde 1.000 hectares, sur lesquels il entretient 546 têtes de bravo, 200 mansos [des moruchos ?], 78 chevaux, 500 brebis, 200 chèvres et 1.000 porcins : un important propriétaire ! Dans cette enquête, il déclare vendre pour la lidia 40 têtes de bravos par an, or l'annuaire de cette année 1931 ne parle que de 2 toros en rejoneo et de 14 novillos : où sont passés les autres ? et que deviennent ceux qui ne partent pas pour la lidia ?...
A sa mort, en 1931, il laisse 2 enfants : Magdalena et Francisco GARCÍA NATERA [certains parlent toutefois d'une autre fille : María, dont la part aurait fini par aboutir à Tulio et Isaías VÁZQUEZ... Il s'agit peut-être d'une erreur ; en tout cas, on se place ici dans l'hypothèse, plus vraisemblable, où cette fille n'existe pas réellement, du moins du point de vue ganadero]. Dès 1932, ils se séparent. Francisco vend sa part aux deux frères Ramón et Jaime MORA FIGUEROA, les fils de la Marquesa de TAMARÓN. Quant à Magdalena, profitant du travail paternel elle garde sa part avec succès jusqu'en 1939, puis la met au nom de son mari : c'est cette dernière part qui deviendra célébrissime avec María Luisa DOMÍNGUEZ PÉREZ DE VARGAS ; tandis qu'une fraction de ce bétail aboutira, elle aussi, dans la casa GUARDIOLA : dans les mains de Salvador GUARDIOLA DOMÍNGUEZ par l'intermédiaire de Manuel GUERRERO PALACIOS.