FICHE ELEVEUR

Viuda e Hijos de LARRAZ


naît : 1800/1810-11-30
meurt : 1862/1863


La viuda de LARRAZ était l'épouse de Manuel LARRAZ GARCÍA. Celui-ci avait eu sa ganadería en Navarre, à Tauste (Zaragoza), qui se trouve dans la province de Zaragoza, à moins de 20 km. à vol d'oiseau des fameuses Bárdenas reales de Navarra. Sa devise était blanc et "caña" (beige). Son bétail était d'origines diverses, dont quelques têtes issues de la ganadería de Julio AGUIRRE CIRIZÁ [attention à l'homonymie avec celui du XXe siècle], de pure caste navarra et qui en portaient le pelage colorado caractéristique [il existe encore une famille LARRAZ qui en élève : les Hermanos RUIZ LARRAZ]. D'après les chroniqueurs, elle pourrait avoir eu de la famille à Sanlúcar de Barrameda et, une fois veuve, y avoir rejoint sa famille accompagnée de ses enfants, une fois vendue la ganadería de son dédunt mari. Il ne serait pas extraordinaire qu'elle ait resenti la nostalgie de l’élevage bravo et qu'elle ait acquis la ganadería de Miguel MARTÍNEZ AZPILLAGA. Tout cela étant assez hypothétique, mais pas invraisemblable. En tout cas, elle n'a rien de plus pressé que de récupérer pour elle la fameuse devise blanc et doré des GALLARDO (cf. leur fer ) et de lidier à son nom : ce n’est pas illégitime dans la mesure où, depuis 1828/1835 où ils sont sortis de la famille GALLARDO, ces toros semblent bien n'avoir jamais été croisés avec d'autres origines.
En 1862, la veuve et les enfants de ce LARRAZ acquièrent donc les gallardos de Miguel MARTÍNEZ AZPILLAGA. Ce dernier les avait gardés une quinzaine d'années, mais voici la "valse" qui reprend : dès l'année suivante, l'élevage passe aux seules mains du fils aîné Ramón... On suppose ici que les LARRAZ créent leur fer car ils se présentent à Madrid dès 1862 ; cette présentation rapide semble impliquer que ce bétail de pure caste gallardo a toujours bonne réputation.
Dès l'année suivante (1863), la ganadería passe aux mains du fils aîné, Ramón LARRAZ.