Ángel GONZÁLEZ NANDÍN, qui est de Séville, est beaucoup plus célèbre comme militaire que comme ganadero : le 27 décembre 1870, à Madrid, il a risqué sa vie -en vain- pour tenter de sauver le général PRIM d'un attentat, et s'est retrouvé gravement blessé. C'est peut-être en raison de sa très longue récupération qu'il devient ganadero, en 1877, par achat de 200 vaches de tous âges à Juan de Dios ROMERO, de Jerez de la Frontera ; il y a certainement, avec ces vaches, quelques toros destinés à devenir étalons ! Il s'agit d'un bétail de pur encaste varela qu'il place sous son nom.
Commence-t-il par créer son propre fer ? La chose n'est pas claire. Toujours est-il qu'à partir de mars 1881, il acquiert le droit de se servir du nom, du fer et de la devise (vert et blanc) de Domingo VARELA, dont est issu son troupeau à ce moment-là. Il tient manifestement à se rattacher à la prestigieuse ascendance VARELA, elle-même très imprégnée de gallardo. Mais afin d'éviter toute confusion, il crée son fer et sa devise (jaune et rouge). Quand il se présente à Madrid, dès le 18 avril 1881, les toros sont très probablement déjà marqués du fer de VARELA, c'est par leur devise qu'ils vont s'en distinguer.
Ensuite, Ángel GONZÁLEZ NANDÍN procède à divers achats et ventes pour aboutir à un encaste qui est assez exactement le même que le pablorromero des origines.
Entre 1893 et 1899, va lui succéder, semble-t-il avec un certain succès pendant quelques années, Juan José GONZÁLEZ NANDÍN AGREDA, son fils.