FICHE ELEVEUR

Herederos de Salvador GUARDIOLA DOMÍNGUEZ


naît : 1960
meurt : 1995


Le rejoneador Salvador GUARDIOLA DOMÍNGUEZ trouve la mort le 21 août 1960 aux arènes de PALMA DE MALLORCA, suite à une lésion des vertèbres cervicales provoquée par une cogida : sa ganadería, du fameux encaste pedrajas, et son fer passent à ses héritiers, sous la houlette de sa fille (son épouse ?) María Luisa GUARDIOLA CONRADI [CONRADI : un nom historique de l'élevage bravo !]... bien que la photo présentée ici ne soit pas la sienne mais celle d'un des héritiers. Il semble toutefois que l'élevage ne soit annoncé à leur nom qu'à partir de 1980/1981, mais on ne tient pas compte ici de ce décalage purement nominal.
Toutefois, il n'est pas possible de parler de cet élevage sans évoquer la personnalité hors du commun du mayoral Luis SAAVEDRA PAVÓN, celui qui caresse les toros... et sait comme personne les comprendre, les élever, et sans doute aussi les sélectionner !
Jusque vers 1990, et tout particulièrement dans les années 1980, cet élevage mené avec rigueur tient le haut du pavé : un bétail extraordinaire qui ne cesse de truster prix, trophées, vueltas et même indultos sur toute la planète taurine. Mais le succès entraîne une pression à l'adoucissement de la caste afin que les vedettes les acceptent... et c'est là que les choses commencent à se gâter, en bonne part sous l'influence des frères GUARDIOLA, semble-t-il. Lorsqu'en 1995, bétail et fer sont vendus à José ORTEGA CANO et Rocío MOHEDANO JURADO, les fameux pedrajas ne sont déjà plus ce qu'ils étaient.
N.B._ Il est très probable que de 1961 à 1995, il y a eu quelques échanges de bétail avec celui de María Luisa DOMÍNGUEZ PÉREZ DE VARGAS : c'est une question qui n'en est pas une puisqu'il s'agit du même bétail élevé par la même famille ; il est interchangeable. Mais il y a probablement aussi un essai d'introduction dans le pedrajas d'un peu de sang villamarta [pris dans les 2 autres élevages de la famille GUARDIOLA : Salvador GUARDIOLA FANTONI puis ses héritiers, et Señores GUARDIOLA DOMÍNGUEZ] : ce type de croisement semble donner d'excellents résultats. En outre, on peut penser que, du moins dans les dernières années, il y a une certaine introduction de bétail jandilla ; sinon, comment CANO présenterait-il au bout de 2 ans [Nimes, feria de Primavera] des novillos de 3 ans qu'il dit lui-même être croisés de jandilla ?