Les dates ici retenues sont celles de Francisco ; sa naissance est conjecturée.
A la mort de leur père, Francisco de Paula, en 1808, ses deux fils, Francisco et Rafael, prennent seuls la suite de l'élevage. Ils sont dans la gestion de la ganadería depuis le début, c'est dire que le changement n'affecte guère le troupeau des prestigieux gallardo. Toutefois, à partir de 1814, pour des raisons inconnues, la ganadería lidie sous le seul nom de Francisco, ce qui lui vaudra de prendre, le 22 juillet 1816, une nouvelle "ancienneté" à Madrid sous ce nouveau nom : il s'agit en fait d'une simple "présentation", l'ancienneté du fer étant acquise depuis 1792. Nous ne distinguons ici ces deux temps, sans doute assez formels, de la suite du fondateur, Francisco de Paula, qu'à ravers les parenthèses de leur appellation. A la première génération, avec le père, et à la seconde avec le fils aîné, le grand maître d'oeuvre de la ganadería GALLARDO est Francisco : c'est ce qu'a retenu l'histoire ; mais elle a peu retenu l'existence de 2 Francisco...
A la mort de Francisco fils, en 1817/1818, ne se sentant pas de taille à poursuivre l'oeuvre prestigieuse entreprise depuis 25 ans, les héritiers vendent en 3 ou 4 lots la fort nombreuse vacada, puisqu'elle tourne finalement autour des 1.500 têtes. Cependant, il faut noter que la famille GALLARDO conserve aussi pour elle-même un lot de bétail, comme il arrive souvent dans les familles ganaderas : on en trouve trace en 1830, au Puerto, où sont sortis des toros des "Herederos de GALLARDO", portant une devise verte. On peut supposer que la famille ne s'est pas réservé le moins bon ! Le devenir de ce lot est inconnu. Toutefois, on trouve encore un certain Manuel GALLARDO qui lidie pour la première fois 6 novillos à son nom dans les arènes du Puerto, le 14 octobre 1883 : il pourrait être un petit-fils de Francisco ou de Rafael...