La ganadería GARCIGRANDE est du pur juanpedro de Juan Pedro DOMECQ SOLÍS. À ce titre, elle ne devrait pas constituer un encaste particulier. Mais Domingo HERNÁNDEZ MARTÍN, ou plutôt son fils Justo HERNÁNDEZ ESCOLAR, l'a sélectionnée dans un esprit si particulier et a obtenu des résultats si originaux que l'on considère ici qu'il a créé un nouvel encaste.
C'est un peu arbitrairement que la date [seule l'année compte ; le reste n'est destiné qu'au classement informatique] est choisie pour la constitution de l'encaste garcigrande : toutes les bases sont là, mais le ganadero n'a pas encore eu le temps d'imprimer sa marque par sa sélection, laquelle sera fort originale.

Caractéristiques du garcigrande :

° Pelages fondamentaux : les pelages dominants sont negro, colorado, castaño et tostado.
Occasionellement, on trouve aussi jabonero et ensabanado, par influence de la caste vazquez-veragua légèrement présente dans le juanpedro.

° Particularités de pelage : les principles particularités que l'on trouve sont : listón, chorreado (en...?), girón, salpicado, burraco, gargantillo, ojo de perdiz, bociblanco et albardado...

° Morphologie de l'encaste
Quant à leur poids, ces toros sont entre elipométricos et eumétricos, c'est-à-dire entre légers et normaux par rapport à ce qu'est le poids moyen des toros de lidia, .
Quant à leur morphologie générale, ils sont brevilíneos, c'est-à-dire assez courts ; bajos de agujas, c'est-à-dire bas au garot ; leurs proportions sont harmonieuses. Leur ligne dorso-lombaire est droite ou légèrement ensellée. Leur croupe est souvent anguleuse et peu développée (l'inverse du pablorromero !). Dans les dérivés du parladé, ce sont les toros les plus fins.
Leurs extrêmités sont courtes, surtout devant, et leur ossature fine.
Leur peau est fine.
Ils sont bien encornés, mais leurs cornes sont de développement moyen ; astifinos, c'est-à-dire que leurs cornes sont minces depuis le départ et très effilées à la pointe. Ils ont parfois les cornes en crochet.
Leur cou est long et délié, avec un morillo bien développé et un fanon (papada discret.
Dans les dérivés du parladé, ce sont les toros les plus fins.

° Comportement de l'encaste
Les bons garcigrande correspondent à ce que recherche le ganadero Justo HERNÁNDEZ ESCOLAR, fils de Domingo HERNÁNDEZ MARTÍN : "Ce que je veux, c'est que le toro s'emploie à fond dans la muleta et qu'il la suive en se déplaçant vers l'extérieur pour que le torero puisse le guider par un simple mouvement du poignet, pas du bras, et le conduire ainsi en rond. Le toro doit en quelque sorte pousser la muleta, ce qui est a priori un signe de bravoure ; car si ce n'est pas le cas, ce qui est certain, c'est qu'il ne l'est pas. Et alors, il ne dure pas.".