FICHE ELEVEUR

José ARIAS de SAAVEDRA y ULLOA


naît : 1790/1810
meurt : 1865


María de la Consolación DOMÍNGUEZ RAMOS, fille unique de Juan DOMÍNGUEZ ORTIZ "EL BARBERO DE UTRERA", aurait dû hériter à la mort de son père, en 1834. Malheureusement, mariée quelques années plus tôt avec l’aristocrate José ARIAS de SAAVEDRA y ULLOA, elle était décédée prématurément, en 1829. C’est donc son mari José, unique héritier, qui va prendre en charge l’immense et prestigieuse ganadería de son beau-père. Bien que ce soit là tâche particulièrement difficile et délicate avec un troupeau de cette importance en nombre et en qualité, elle ne peut guère lui poser de problème majeur vu que, pendant les dernières années de sa vie, il a été aux côtés de son beau-père et l’a aidé. Il a la sagesse de maintenir en place tout le personnel, que d’ailleurs il connaît bien, et tout spécialement le mayoral Juan GÓMEZ, expert dans l'art de mener et de comprendre les toros au campo.
SAAVEDRA -que l'on dit être un "veuf joyeux" (viudo alegre) !- ne s'intéresse guère, dit-on, à la ganadería héritée en 1834 de son beau-père, EL BARBERO de UTRERA... pourtant il semble bien qu'il imprime à ses toros un type caractéristique ! C'est en réalité son mayoral, Juan GÓMEZ, qui dirige la ganadería. Elle n'en perd pas moins beaucoup de ses principales qualités ; d'où une certaine décadence jusqu'à sa vente à MURUBE en 1863 et 1864, puis à NÚÑEZ DE PRADO en 1865, deux mois avant la mort de SAAVEDRA [plus un complément en 1868 ???]... Quoi qu'il en soit, le toro "barbero" n'en est pas moins devenu "saavedreño". D'aucuns pensent que rien n'est moins justifié ! Mais peut-être exagèrent-ils quelque peu.
Le mayoral, Juan GÓMEZ, parviendra d'ailleurs à acquérir la finca de Los Palacios, laquelle portera son nom. Elle sea ensuite achetée par MURUBE puis URQUIJO.
SAAVEDRA hérite du fer et des droits de son beau-père, "EL BARBERO de UTRERA" ; mais avec les droits, il préfère créer son propre fer, perdant ainsi l'ancienneté.