FICHE ELEVEUR

Gaspar MONTERO


naît : 1760/1790
meurt : 1829/1834


La source la plus sûre dit que Gaspar MONTERO a gardé ces toros "un certain temps" : avec ça...
En 1817/1818, après la mort de Francisco GALLARDO fils [certains disent en 1839/1840, mais cela introduit dans la suite tant d'incohérences que la date la plus ancienne est la seule vraisemblable... d'autres disent 1828, ce qui paraît être une erreur de frappe (1828 pour 1818)... cependant, un second achat ultérieur, éventuellement en 1839/1840, n'est pas totalement exclu dans la mesure où : 1- il est certain que l'élevage de Gaspar MONTERO se poursuit après 1830/1833 ; et 2- la famille GALLARDO s'est réservé un peu de bétail à la liquidation de son élevage entre 1818 et 1820, au plus 1830], Gaspar MONTERO achète, "avec tous les droits" dit-on, une part de l'élevage mythique des (Hermanos) Francisco (et Rafael)GALLARDO : du gallardo à son sommet ! Avec ces droits et ce bétail, il crée son élevage et certainement son fer. On ne sait à peu près rien de lui, si ce n'est qu'il est du Puerto de Santa María, comme les GALLARDO, et qu'il est pharmacien.
Il se présente à Madrid le 28 septembre 1829 (certains disent le 28 septembre 1828) avec du bétail annoncé comme "procédant de la fameuse caste des frères GALLARDO" : en 10 ans, il a eu le temps de modeler son bétail.
Après sa présentation à Madrid en 1829, on ne trouve plus guère de traces de cet éleveur. Mais on sait qu'en 1830/1833, Gaspar MONTERO cède la plus grande partie de son bétail à Antonio GIL de HERRERA. A sa mort (en quelle année exactement ?), la ganadería passe à sa veuve (comment s'appelle-t-elle ?), au nom de laquelle sont courus au Puerto, le 12 juillet 1835, 4 magnifiques toros, porteurs d'une devise bleu et blanc (pas les couleurs de la présentation à Madrid, mais c'est courant à l'époque).
Certains mentionnent aussi qu'il aurait vendu des gallardos à Valentín COLLANTES y BUSTILLO... dont la ganadería ne commence qu'en 1878 ! Il pourrait s'agir d'un prolongement (en d'autres mains puisqu'il est mort vers 1830) de la ganadería de Gaspar MONTERO jusque dans ces années-là, le bétail venant de lui après être passé par des intermédiaires. Dans ce cas, il pourrait s'agir de bétail d'Antonio GIL DE HERRERA, de Juan MIURA... ou d'un autre ! Mais il ne serait pas invraisemblable que ce soit du bétail passé par les mains de Pedro MONTERO RODRÍGUEZ, un inconnu de Toro-Genèse, dont on sait seulement : qu'il a acquis "une petite partie" de l'élevage de Gaspar MONTERO, avec lequel il semble être parent ; et qu'il est d'Arcos de la Frontera. On peut penser aussi, pourquoi pas ? à la création par Valentín COLLANTES d'une "pâture" qu'il aurait fusionnée ultérieurement avec sa ganadería, mais ce serait bien long pour une pâture sans reconnaissance juridique. Faute d'indication précise, on prend ici, facticement, l'option d'une cession directe par Gaspar MONTERO lui-même. Toujours ce manque de précision des auteurs, qui ne vont quasiment jamais aux sources (à l'heureuse exception d'André VIARD dans son excellent Terres Taurines). De toute façon, la ganadería de Gaspar MONTERO finit par disparaître sans descendance directe connue.
Un certain Pedro MONTERO RODRÍGUEZ acquéra un petit lot de ce bétail...