FICHE ELEVEUR

Alfonso GUARDIOLA DOMÍNGUEZ


naît : 1940/1960
meurt :


En 1995, les Héritiers de María Luisa DOMÍNGUEZ PÉREZ DE VARGAS se séparent : Alfonso [seul ?] garde le nom, le fer et une part du bétail : du pedrajas de haute qualité ; de son côté, Javier crée son fer sous couvert de l'article 6 des statuts de la UCTL et prend sous son nom le reste du bétail [ainsi les GUARDIOLA gardent-ils 4 fers malgré la vente simultanée de l'un d'eux à José ORTEGA CANO...]. Il est possible qu'une partie de ce bétail partagé vienne en fait de l'autre élevage pedrajas des GUARDIOLA : Héritiers de Salvador GUARDIOLA DOMÍNGUEZ, qui est acheté au même moment par José ORTEGA CANO et Rocío MOHEDANO JURADO, lesquels introduisent en plus chez eux du sang jandilla et du sang núñez ; ils n'ont pas forcément besoin de tout le bétail pedrajas des GUARDIOLA tandis que ceux-ci en ont grand besoin pour avoir un minimum de têtes sous leurs 2 fers (ne pas oublier que les camadas pedrajas sont toujours courtes). On ne détesterait pas que les transactions soient plus transparentes...
Depuis quelques années, ces toros étaient en baisse. Depuis la séparation des Héritiers, ils semblent plutôt en perdition (faiblesse et mollesse, par-ci par-là quelque surprenant manso de gala et, bien sûr, quelque grand toro...). Mais le fond de caste demeure et il ressortira bien un jour... si toutefois les soins adéquats sont apportés à l'élevage. Beaucoup en doutent car Alfonso a davantage la réputation d'un señorito aimant la fête que d'un ganadero scrupuleux... et l'aficion française n'est pas près d'oublier le scandale majeur du 7 avril 1996 en Arles, provoqué par un lot de Don Alfonso atteint d'une faiblesse ahurissante et, en outre, pour moitié d'une tuberculose au dernier degré [il n'y a pas de lien obligé entre les 2 problèmes]... le tout sous le regard à peine gêné du ganadero et suivi de sa retentissante absence à l'abattoir. "Ya veremos"...