En 1979, à la mort du Marquis de DOMECQ, créateur de l'encaste du même nom, ses héritiers donnent à l'élevage le nom de GANADERÍA MARQUÉS DE DOMECQ, et se regroupent [dès 1979 ? plus tard ?] au sein d'une société anonyme appelée du nom de la finca : "MARTELILLA" : il s'agit d'une part de Pedro DOMECQ HIDALGO, fils du fondateur et héritier du titre, et d'autre part de Juan Pedro DOMECQ RIVERO, jeune frère et associé du fondateur. En fait, c'est essentiellement Gonzalo DOMECQ y LÓPEZ DE CARRIZOSA , fils de celui-ci, qui dirige l'élevage (ses frères Javier, Juan Pedro et Fernando étant aussi de la partie). Il étudie minutieusement les choses, puis amène à la "MARTELILLA" plusieurs sementales de Juan Pedro pour rafraîchir le sang. Plus tard, il rafraîchira encore avec d'autres reproducteurs núñez de son ami Manolo GONZÁLEZ de la lignée parladé-rincón, ce qui pratiquement ne change rien à l'encaste original. L'opération s'avère bénéfique, la ganadería remonte. Puise-t-elle continuer !
Le 1er septembre 1995, Juan Pedro DOMECQ RIVERO décède : ses fils Javier, Fernando, Juan Pedro et Gonzalo DOMECQ LÓPEZ DE CARRIZOSA héritent de ses parts dans la société. Dès 1996, la situation évolue : les 4 frères DOMECQ LÓPEZ de CARRIZOSA se séparent en deux groupes, mais plus de trace de Pedro DOMECQ HIDALGO [pourquoi ?]. Sous couvert de l'article 6 des statuts de la UCTL, Juan Pedro et Gonzalo créent avec leur part une nouvelle ganadería, appelée MARTELILLA, et un nouveau fer ; ils restent seuls dans la société du même nom. De leur côté, Javier et Fernando gardent le fer et le nom de Ganadería Marqués de DOMECQ (2). Le bétail, lui, est partagé en 2 parts égales. Tout le monde reste à la finca la MARTELILLA, mais cela n'empêche nullement chacun d'avoir sa ou ses finca(s) propre(s) [faute d'informations plus précises, on situera en cette année 1996 la "création" de ces fincas propres].
Pendant cette période, l'esprit de l'encaste marqués de domecq est maintenu. Mais l'élevage connaît des hauts et des bas ; les années 90 marquent un haut... et les figures se font évidemment tirer l'oreille pour les toréer !