FICHE ELEVEUR

Pedro DOMECQ RIVERO, marqués de DOMECQ, y Hermanos


naît : 1880/1910
meurt : 1979-02-00


Pedro DOMECQ y RIVERO est Marquis de DOMECQ d'USQUAÍN y de CASA DOMECQ, et cousin germain des frères DOMECQ Y DÍEZ ; le titre de marquis de DOMECQ avait été décerné à sa famille par le roi ALFONSO XIII en 1920, celui de marquis de CASA DOMECQ, titre pontifical, avait été décerné à sa famille aussi par le pape PIE X en 1906. Curieusement, il ne circule guère d'informations sur ce prestigieux ganadero qui (avec sa fratrie ?) a su construire un encaste original de très haut niveau à l'intérieur de la nébuleuse DOMECQ. On trouve ici 3 portraits de lui, à travers lesquels on devine sa riche personnalité. _ Parmi ses frères associés à l'élevage, on trouve Juan Pedro [un prénom décidément très prisé chez lez DOMECQ !] DOMECQ RIVERO._ C'est Pedro DOMECQ HIDALGO, fils et successeur du Marquis, qui portera ensuite le titre.
En 1949, il achète l'élevage d'Emilia GALLARDO SANTOS. Pour ce premier élevage, il crée son premier fer et renouvelle tout le bétail à partir de divers apports :
° villamarta d'Álvaro DÁVILA GARVEY ;
° gamero cívico de Juan BELMONTE ;
° puis, en 1951, 333 têtes, dit-on, juanpedro de ses cousins DOMECQ DÍEZ [les Enfants de Juan Pedro DOMECQ y NÚÑEZ de VILLAVICENCIO sont unis de 1937 à 1940, mais se séparent progressivement jusqu'en 1975 ; l'élevage restant pendant toute cette période de séparations sous la houlette de Juan Pedro DOMECQ DÍEZ] ;
° plus, peut-être, du guardiola... et dans ce cas, certainement dans la lignée villamarta !).
Mais ce n'est pas par ce coup d'essai que le Marquis va devenir célèbre ; dès 1955, il revend bétail [mais pas le juanpedro !] et fer à José VILLAR VEGA : il a une autre idée derrière la tête...
Uni à ses frères [et soeurs ? selon quelles modalités ??], le 28 juin 1955, le Marquis forme son second élevage : il acquiert le le fer et les 286 têtes de bétail mora figueroa du second élevage de Salvador NOGUERAS. Il est quasiment certain qu'il y intègre son acquisition juanpedro de 1951.
Ultérieurement (c'est tout le mystère des étalons "balladeurs" et autres échanges plus ou moins occultes qui suscitent de génération en génération caricatures et sous-entendus...), il acquiert probablement quelque 300 têtes de plus chez ses cousins DOMECQ DÍEZ et DOMECQ SOLÍS : en 1968 ou peu après, chez Salvador DOMECQ DÍEZ ; et en 1978 ou peu après, chez Juan Pedro DOMECQ SOLÍS ainsi que chez JANDILLA.
On notera les liens familiaux qui unissent dès les origines les nébuleuses ganaderas DOMECQ. Et NÚÑEZ !
Grosso modo, l'élevage semble constitué sur une base de 800 ou 900 têtes, ce qui est énorme !
Le Marquis croise le tout selon une alchimie dont il garde évidemment pour lui les secrets et dans laquelle le mora figueroa semble tenir une place déterminante ; mais comme souvent, il règne un grand flou artistique sur le détail de ces transactions familiales.
Quoi qu'il en soit, cet assemblage et l'esprit d'une judicieuse sélection attentive à maintenir une caste vive et une présentation sérieuse créent un nouvel encaste : le marqués de domecq. Il s'est toujours maintenu pur, avec quelques simples "rafraîchissements" par des apports de divers juanpedros issus des frères et cousins DOMECQ.
En créant son élevage, le Marquis abandonne le fer qu'il vient d'acheter (dessin du fer historique de Tamarón qui, malheureusement, disparaît...) pour en créer un nouveau qui n'est d'ailleurs pas sans rappeler son premier.
Ce grand ganadero se distingue dans la casa DOMECQ par le maintien d'une présentation plus sérieuse (têtes et trapío) et d'une caste plus vive, très caractéristiques du parladé (surtout par mora figueroa, qui les avait bien conservées)... Les marqués de domecq jouissent d'une grande réputation, parfaitement justifiée dans l'ensemble. Un très grand élevage...
En février 1979, le Marquis meurt et ses héritiers prennent sa suite.