FICHE ELEVAGELuis GAMERO CÍVICOPlan : 00.06 ou 00.10 |
En 1901 (1888, disent certains, et cela ne semble pas invraisemblable...) Luis GAMERO CÍVICO y BENJUMEA est devenu titulaire de l'élevage vazqueño de son beau-père, José TORRES y DÍEZ de la CORTINA, probablement par achat plutôt que par héritage de son épouse : c'était son premier élevage, pour lequel il avait adopté un nouveau fer -qui, certainement, sera ensuite celui de ses toros parladé-.
Il croise ses vazqueño avec du parladé sans parvenir à ce qu'il désirait : si les vazqueño y gagnaient en noblesse, ils y perdaient en trapío.
Aussi, en 1914, il se défait de son croisement, qui passe à son fils José GAMERO-CÍVICO y TORRES, et achète à Fernando PARLADÉ tout ce qui lui reste de bétail, ainsi que son célèbre fer -dont il ne se servira peut-être pas puisqu'il garde le sien, mais la chose n'est pas très claire-. C'est la création de son 2e élevage, purement parladé, celui qui nous occupe ici. Pour la clarté de l'exposé, on préfère ici distinguer nettement ces 2 périodes ganaderas comme 2 élevages distincts, bien que le fer paraisse le même, sans parler du ganadero.
En 1919, Luis GAMERO CÍVICO, malade, ne peut plus s'occuper de sa ganadería. Son fils José GAMERO-CÍVICO y TORRES en prend la direction. Mais il possède déjà le croisement vázquez X parladé de son père et ne peut pas soccuper de 2 élevages à la fois : il vend le sien à Ricardo GOYZUETA - ou GOYZUETA Hermanos dès cette année 1919.
Luis GAMERO CÍVICO meurt en 1921. La ganadería reste en indivision et devient la ganadería des Herederos de Luis GAMERO CÍVICO. En 1925, les héritiers se sépareront et vendront chacun leur part. L'un des lots, joint au fer parladé toujours non utilisé, ne tardera pas à parvenir entre les mains du matador Domingo ORTEGA puis de Domingo HERNÁNDEZ. Des autres lots sortiront CLAIRAC, SAMUEL FLORES et GUARDIOLA FANTONI. Excusez du peu !
On notera que cette ganadería fut celle de l'ultime corrida combattue à Sevilla par José GÓMEZ "JOSELITO/GALLITO" : le 29 avril 1920. Il s'agissait de la corrida de la Croix-Rouge, que présidait la reine VICTORIA EUGENIA, épouse du roi ALPHONSE XIII, reine d'Espagne de 1906 à 1931.
Curieux. Le 25 juillet 1924 à Valencia, un toro "de Parladé" blesse grièvement le picador Pedro ORDÓÑEZ IMPERIAL, alias Pedro BELMONTE, "ZURITO CHICO". Il en mourra le 11 janvier suivant. Or Luis GAMERO CÍVICO est mort en 1921... En fait, ce sont ses fils et héritiers qui gardent la ganadería jusqu'en 1925.
Les événements
Date : 1914
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Cession de bétail :
L'élevage Fernando PARLADÉ vend à l'élevage Luis GAMERO CÍVICO la totalité de ses têtes de bétail (encaste parladé).
Fernando PARLADÉ ayant beaucoup vendu, Luis GAMERO CÍVICO acquiert tout ce qui reste... c'est-à-dire quand même le plus gros du bétail ! -
Cession de fer :
L'éleveur Fernando PARLADÉ vend à l'éleveur Luis GAMERO CÍVICO y BENJUMEA le fer Parladé qu'il affecte à l'élevage Luis GAMERO CÍVICOLuis GAMERO CÍVICO achète ce fer ; mais, bien qu'ayant acquis les droits et le fer, il ne l'utilisera pas car il le change aussitôt par le sien ; il semble qu'il perde alors l'ancienneté. A noter qu'il acquiert en même temps le dessin du fer Ibarra ; il sera utilisé à la génération suivante par TORRE ABAD. -
Création :
- de l'élevage Luis GAMERO CÍVICO par l'éleveur Luis GAMERO CÍVICO y BENJUMEA
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Création :
- du lieu "?" sur la commune par l'éleveur Luis GAMERO CÍVICO y BENJUMEA
Date : entre 1915 et 1916
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Cession de bétail :
L'élevage Luis GAMERO CÍVICO vend à l'élevage gmz_pb_v 1 etalons (encaste gamero cívico).
En 1916, les Viuda e Hijos de Félix GÓMEZ POMBO acquièrent 1 -plusieurs ?- semental chez Luis GAMERO CÍVICO qui, en 1914, avait acquis tout le bétail restant à Fernanco PARLADÉ. Ils cherchent à améliorer leur ganadería créée à base de toros de la tierra (du Centre de l'Espagne), trop rugueux.
Date : 1919
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Cession de bétail :
L'élevage Luis GAMERO CÍVICO vend à l'élevage Antonio GARCÍA PEDRAJAS 3 etalons (encaste gamero cívico).
L'année suivant celle où il achète l'élevage correa de Félix MORENO (1), Antonio GARCÍA PEDRAJAS achète encore à Luis GAMERO CÍVICO ces 3 erales parladé - gamero cívico : "JABATO", "HORQUILLERO" et "CARAANCHA" [2 disent certaines sources ; dans ce cas, le 3e pourrait en réalité être l'eral saltillo du 2ème élevage de Félix MORENO] : des parladeños de haute lignée . Est-ce une idée à lui ou une idée plus ou moins héritée de Félix MORENO ?... le but est en tout cas manifeste : améliorer la caste en rafraîchissant le sang avec du bétail de même lignée.
Date : le 01/01/1919
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Cession de bétail :
L'élevage Luis GAMERO CÍVICO vend à l'élevage Antonio GARCÍA PEDRAJAS 3 reproducteurs (encaste ).
Le mois et le jour sont fictifs, mais utiles pour le classement informatique.
Il s'agit de 2 erales (toros de 2 ans) puis 1 autre. Antonio GARCÍA PEDRAJAS achève de constituer son encaste parladeño...
Date : le 02/01/1919
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Cession de bétail :
L'élevage Luis GAMERO CÍVICO vend à l'élevage prz_fdo 90 vaches (encaste gamero cívico).
Le mois et le jour sont fictifs, mais utiles pour le classement informatique. Ces 90 vaches plus 1 semental font partie de la même vente.
Date : le 03/01/1919
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Cession de bétail :
L'élevage Luis GAMERO CÍVICO vend à l'élevage prz_fdo 1 etalons (encaste gamero cívico).
Le mois et le jour sont fictifs, mais utiles pour le classement informatique.
Les 90 vaches et ce semental font partie de la même vente. L'étalon s'appelle "AZULEJO" ; il n'est pas impossible qu'il y en ait eu d'autres en même temps et/ou après...
Date : 1921
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Cession de bétail :
L'élevage Luis GAMERO CÍVICO lègue à l'élevage Herederos de Luis GAMERO CÍVICO la totalité de ses têtes de bétail (encaste parladé).
Les enfants de Luis GAMERO CÍVICO restent en indivision jusqu'à leur séparation et à la vente de leur part respective en 1925, pour des raisons hautes en couleur racontées dans la fiche Herederos de Luis GAMERO CÍVICO. -
Dissolution :
- de l'élevage Luis GAMERO CÍVICO